[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La paix et la cohésion sociale, des valeurs que l’association des jeunes pour le développement du Sahel, véhicule à travers une caravane débutée le 12 décembre 2018 au sahel et qui a permis de silionner des communes comme Gorom-Gorom , Falagountou et Sebba. Le 16 décembre 2018, la caravane était à Seytenga. Cela a été possible grâce à l’accompagnement du projet « promotion de la sécurité communautaire et de la cohésion sociale » dans la région du Liptako-Gourma et la direction régionale de la santé du sahel.
L’association des jeunes pour le développement du sahel veut faire de leur région une zone où la cohésion sociale et la paix sont des vecteurs de prospérité et de développement. Pour cela elle a organisé une caravane qui a débuté le 12 décembre dernier. Partout le message est le même, combattre l’insécurité et l’extrémisme violent. Selon le président de l’association et coordonnateur de la caravane Boureima Dicko vu l’insécurité grandissante et les violences dans la région, il ne pouvait pas rester en marge.Depuis quelques temps, l’ association œuvre pour la cohésion sociale et la promotion de la paix.
Le premier responsable de l’association a invité les jeunes à cultiver le civisme, a dénoncer tout cas suspect qui peut menacer le bon vivre ensemble car sans la paix, il n’y a pas de développement. A Seytenga, une commune frontalière avec le Niger, l’association en plus des actions de sensibilisation pour la paix a tenu une conférence sur les grossesses des jeunes filles en milieu scolaire. Un thème que les premiers responsables de la santé de la région apprécient. Pour Hamed Sidwaya Ouedraogo le directeur régional de la santé du sahel les méfaits des grossesses précoces constituent une entrave pour l’épanouissement des jeunes filles. Et ces méfaits insiste t-il sont, les avortements, et la souffrance lors des accouchements. M.Ouedraogo invite donc la population à protéger ces jeunes filles qui sont l’avenir de la nation. Cette rencontre a connu la participation d’une délégation Nigérienne qui souhaite une fédération commune des deux pays pour lutter contre le terrorisme.
Inoussa ZONGO (correspondant)