[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Ils sont une vingtaine de journalistes de la région du sahel à prendre part à la rencontre d’échanges et de partage d’expérience sur leur implication dans la promotion de la tolérance et la préservation de la paix. C’était ce mardi 24 septembre 2019 à Dori. La rencontre est organisée par le ministère des droits humains.
La communication et l’information sont un couteau à double tranchant. Bien gérées, elles constituent un puissant canal de construction du développement et la promotion de la cohésion sociale. Par contre, si elles sont mal gérées, elles deviennent des armes de destruction massive pouvant alimenter la haine, la division et la facture du tissu sociale. C’est la conviction du ministère en charge de la promotion civique .Pour mieux amener les hommes de médias à s’impliquer dans la promotion des valeurs de tolérances et la préservation de la paix au Burkina, il a organisé un cadre d’échanges et de partage d’expérience le mardi 24 septembre 2019 à Dori.
Un partage d’expérience qui a réuni vingt journalistes de la région du sahel. Le directeur de la promotion de la tolérance et de la paix Benzamin Sow, a affirmé que les défis actuels liés au terrorisme, à l’insécurité ne peuvent pas être relevés que par une synergie d’actions de toutes les composantes de la société. « Les acteurs de médias ont un rôle particulier à jouer en premier plan.il traitent, diffusent au quotidien des informations sur la situation nationale. Dans cette dynamique ils contribuent directement ou indirectement à la promotion des valeurs de tolérance et de paix » relate-t-il .Lors de son exposé Benzamin Sow, a estimé que les facteurs favorables à la paix sont l’engagement de la population, des OSC, le recours aux conseils des sages, la cohésion pacifiques entre les individus ou ethnies.
Le représentant du gouverneur de la région du sahel Inoussa Kaboré, a salué l’esprit de la rencontre et a invité les journalistes à faire des productions qui incitent le bon vivre ensemble. La culture de la tolérance et de la paix, état des lieux et perspectives, la contribution des journalistes à la promotion de la tolérance et la préservation de la paix sont les communications qui ont meublé la journée.
Une formation bien appréciée par les apprenants à l’image de Adama Roger Ouedraogo, de la voix du soum. Pour lui cette formation lui permettra de vaincre sa peur pour animer des émissions et faire des productions afin de sensibiliser la population pour vaincre les faiseurs du mal. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion d’une culture de tolérance et de paix dont l’ambition à l’horizon 2027 est faire du Burkina une nation de bon vivre ensemble.
Inoussa ZONGO (Correspondant)
