Trouver des solutions adaptées aux problèmes qui freinent l’écoulement des productions des industries locales au Burkina Faso, tel est l’objectif recherché du premier conclave national sur l’industrie et le commerce. Placée sous la présidence du Premier ministre Joseph DABIRE, la cérémonie d’ouverture est intervenue ce 03 septembre 2020 à Ouagadougou.
Au Burkina Faso, les productions des industries locales, bien que n’arrivant pas à couvrir la demande nationale par leurs productions, peine à être écoulés sur le marché national. Face à cette situation, le gouvernement et les acteurs initient des actions conjoncturelles afin de trouver des solutions adaptées à ces crises. C’est dans cette optique que se tient le présent conclave national sous le thème : « Industrie et commerce : quelle synergie pour l’émergence de l’économie du Burkina Faso ? », réunissant les professionnels de l’industrie, du commerce et les acteurs gouvernementaux.
Pour le Premier ministre Joseph DABIRE, ce conclave va permettre aux opérateurs dans le domaine de l’industrie et du commerce d’échanger, de se donner des informations et d’établir des passerelles entre eux pour permettre à l’économie de se développer de façon harmonieuse.
Il est attendu entre autres de ce conclave national, l’identification des principales contraintes à l’écoulement des produits de l’industrie burkinabè ; la présentation des opportunités et menaces de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF) et l’identification des actions de renforcement d’actions entre les importateurs, exportateurs et les industriels.
Du reste ce présent conclave national se veut être un tremplin pour trouver des solutions durables à l’écoulement des productions nationales. Et ce, en harmonie avec les différents accords dont le Burkina Faso est signataire tout en tenant compte des intérêts de toutes les parties concernées.
Au cours de la cérémonie inaugurale, plusieurs conventions ont été signées entre le gouvernement et des sociétés privées. Il s’agit de phytoflâ, karilor et la pharmacie François d’Assise.
Aubin OUÉDRAOGO