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Le consortium solidar Suisse en collaboration avec l’Union Fraternelle de Dori (UFC-Dori) a organisé un atelier de formation au profit de trente journalistes et d’animateurs de la région du sahel sur le thème « dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble pour la paix et la sécurité dans la région du sahel ». C’est une rencontre qui s’est tenue le mardi 8 octobre 2019 à Dori.
L’implication des hommes de médias dans la promotion de la paix, le bon vivre ensemble n’est pas négligeable. Cette conviction le consortium solidar Suisse et son partenaire l’Union Fraternelle de Dori (UFC-Dori) l’a compris. Ils ont organisé un atelier de formation au profit de trente journalistes et d’animateurs de la région du sahel sur le thème « dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble pour la paix et la sécurité dans la région du sahel » le mardi 8 octobre 2019 à Dori. Une formation qui vise à renforcer les capacités des journalistes et animateurs dans la préservation de la cohésion sociale et la paix. Pour le coordonnateur de l’UFC Dori , François Paul Ramdé , il est important de former les hommes de médias afin qu’ils puissent produire des émissions qui prônent le bon vivre ensemble ,la paix et le développement. « Ils produisent des messages fort et nous souhaitons que ces derniers soient mieux outillés dans l’exercice de leur fonction » a-t-il insisté . Plusieurs communications ont été livrées dont la cohésion sociale et le dialogue inter-religieux et inter-communautaires dans un contexte de radicalisation et d’extrémisme violent, l’information journalistique dans un contexte de conflits inter-religieux et inter-communautaires, la production d’émissions radiophoniques dans un contexte de conflits. La première communication a été faite par Bruce Emmanuel Sawadogo le directeur général des libertés publiques des affaires politiques. Il a mentionné que la mal gouvernance, les disparités les inégalités liées au genre, la stigmatisation, les méconnaissances des textes et lois sont des facteurs défavorisant le bon vivre ensemble. La deuxième communication développée par Pinidié Gnanou , ce dernier a estimé que le journaliste doit être objectif dans ces publications ,recouper ces sources d’informations. « Le journaliste doit se démarquer des activistes qui balancent tout sur les réseaux sociaux » a-t-il ajouté.
Une formation bien appréciée par les journalistes
Quant à la troisième communication, Zenabo Tarpilga a estimé que le reportage, les magazines, les enquêtes, les tables rondes et les interviews sont des genres à privilégiés pour la promotion du bon vivre ensemble. Une formation bien appréciée par les apprenants du jour. Pour Mariama Tamboura de la RTB2/Dori ,cette formation l’a permis de réviser l’éthique et la déontologie et d’être plus apte a produire des émissions tout en intégrant la notion du journalisme sensible au conflit. Quant à Adama Ouedraogo de la radio voix du Soum de Djibo, il tient à féliciter l’UFC Dori et le consortium solidar Suisse pour l’initiative. Il a ajouté que cet apprentissage lui permettra de réviser ses productions et de produire des émissions qui prônent le bon vivre ensemble et la cohésion sociale.
Inoussa ZONGO (correspondant)
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