L’association catholique VIIM KOROCHI a à travers un panel, décrit les concepts « promotion et protection de la vie » dans l’ultime but d’éveiller les consciences sur la vulnérabilité de la vie humaine. Cette activité s’est déroulée ce samedi 18 juillet 2020 à la paroisse Notre Dame de l’Immaculée Conception de la cathédrale de Ouagadougou. Le panel s’est tenu sous le thème : « Concepts religieux, traditionnels, sociologiques et psychologiques de la promotion et de la protection de la vie »
« Face aux défis du développement et à la modernité, l’être humain est en train d’être réduit en sa simple qualité de créature que l’on doit modeler, façonner et exploiter selon les besoins du moment », a déclaré Abbé Francois de Sales Naré, président de l’association à l’ouverture du panel. Les panélistes ont démontré à tour de rôle, l’importance de la vie humaine en indiquant que dès la création, l’homme a été façonné à l’image et à la ressemblance du tout puissant qu’est Dieu.
Pour Abbé François De Sales Naré, ce panel se veut un outil de propagande et de sensibilisation pour d’une part marquer leur existence en tant qu’association de promotion et de protection de la vie humaine, mais aussi et surtout d’éveiller les consciences sur la vulnérabilité et l’urgence de poser des actes concrets pour promouvoir et protéger la vie humaine suivant l’ordre naturel de la création.
Aux dires du président le panel a été organisé avec l’approbation de la commission diocésaine de la pastorale de la santé de l’archidiocèse de Ouagadougou et l’assentiment des différentes communautés religieuses traditionnelles, protestantes, musulmanes et catholiques. Le Sao Naaba représentant la communauté coutumière a laissé entendre que cette activité est la bienvenue car, elle est d’un grand intérêt pour l’homme. Pour lui, la vie débute dès la procréation et il est nécessaire de la protéger.
Les résultats attendus au sortir de ce panel sont l’éveille des consciences de la population sur la vulnérabilité de la vie humaine face aux concepts actuels de développement et de mondialisation, et la connaissance des méthodes et techniques de promotion et de protection de la vie.
En rappelle, en réponse au projet de loi portant législation de l’avortement au Burkina Faso, soumis à l’Assemblée Nationale en 2017, un groupe de fidèles du Christ, a proposé la création d’une association confessionnelle, apolitique, à but non lucratif, pour défendre la vie humaine. C’est à cette initiative, que l’association en question a été mise en place à Ouagadougou, le 24 décembre 2019.
Mireille Bailly