Protection de l’environnement : les acteurs du Burkina et du Ghana se concertent à Pô

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La Direction Provinciale de l’Environnement de l’Econome Verte et du Changement Climatique du Nahouri, et les responsables du Projet « organisation for indigenous initiatives and sustenability » ont organisé le 25 février 2020 à Pô, une rencontre d’information et de sensibilisation sur la nécessité de la protection de l’environnement. Cette rencontre qui a regroupé les leaders d’opinion de la commune de Pô et les services techniques en charge du monde rural a été présidée par le Haut-commissaire de la Province du Nahouri, Ram Joseph KAFANDO.

La dégradation des ressources naturelles au Burkina Faso en général et la Province du Nahouri en particulier ces derniers temps, s’est beaucoup accélérée sous l’effet de la sécheresse, de la croissance démographique et des pratiques agro-pastorales. Cette situation enfonce chaque jour davantage les populations dans la pauvreté, laissant aux nouvelles générations des possibilités de plus en plus rares d’accéder aux moyens d’une existence acceptable. Stopper ou réduire la dégradation des ressources naturelles est devenu une priorité pour lutter contre la faim, favoriser l’emploi et cultiver la paix sociale. D’où la naissance de ce projet organisation for indigenous initiatives and sustenability (organisation pour les initiatives locales pour une résilience face aux changements climatiques) basé à Paga (république du Ghana) ville frontalière avec le Burkina.

Protection –de- l-environnement-les- acteurs –du- Burkina –et- du- Ghana- se -concertent –à- Pô La rencontre de Pô avait donc pour objectif de présenter le projet aux participants, recueillir leurs points de vue et présenter à la partie Ghanéenne la législation en matière forestière au Burkina Faso. Pour le Haut-commissaire de la Province du Nahouri qui a présidé les travaux, ce projet est la bienvenue en ce sens qu’il va permettre aux communautés frontalières qui partagent le même territoire géographie et les mêmes cultures de se fraterniser et de réduire considérablement la dégradation des ressources naturelles et protéger leur environnement pour les générations futures. Les participants à cette rencontre repartent aussi heureux. Satisfaits d’avoir eu des informations sur le projet et ses mécanismes d’intervention et sur la politique forestière nationale. Ils sont également engagés à être des relais auprès des populations pour les sensibiliser à accompagner la mise en œuvre de ce projet.

Adboul Karim DOGMALE (correspondant)

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