La Commission de l’Informatique et des libertés du Burkina Faso (CIL-BF), a remis deux rapports, respectivement de 2018 et 2019 au président du Conseil constitutionnel, ce vendredi 2 avril 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette action est de faire connaître au Conseil constitutionnel les actions menées par la Commission durant ces années en matière de protection des données à caractère personnels.
La Commission de l’informatique et des libertés du Burkina Faso (CIL-BF) veut s’acquitter d’une obligation conformément à l’article 45 de la loi portant protection des données à caractère personnel. Cette obligation consiste à présenter au président du Conseil constitutionnel les rapports annuels. De ce fait, la Commission a par sa présidente Marguerite Ouédraogo/Bonané, remis deux rapports au président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou. Il s’agit des rapports annuels de 2018 et de 2019.
La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés a pour mission principale de veiller au respect des droits des personnes en matière de traitement des données à caractère personnel, indique Marguerite Ouédraogo/Bonané. Pour elle, cette mission est scindée en plusieurs actions notamment, l’information, la sensibilisation, et le contrôle des données. A l’en croire le droit à la protection des données personnelles est un droit nouveau qu’il faut sensibiliser, informer les populations afin qu’elles prennent soin de leur vie privée lors de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur internet et les réseaux sociaux.
Quant au président du Conseil constitutionnel, il a salué l’action de la Commission et l’a invité à faire de la présentation des rapports annuels une tradition.
Mireille Bailly