Protection des données personnelles : le travail quotidien de la CIL  

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MARGUERITE-OUEDRAOGO-BONANET

Les nouvelles technologies ont un avantage et un inconvénient sur les données personnelles des utilisateurs. Des technologies qui impactent notre vie privée. Ainsi, ce 26 janvier 2021 à Ouagadougou, la Commission de l’informatique et des Libertés (CIL) s’est entretenue avec la presse, pour échanger sur les dangers des réseaux sociaux. La directrice générale de la CIL Marguerite Ouédraogo née Bonanet, a indiqué que le défi majeur de l’institution dans cette dynamique, est de savoir comment protéger efficacement les populations, qui sont de plus en plus exposées et qui subissent le poids des règles édictées par les géants, comme Facebook, Google et Microsoft.

La 15e édition de la journée internationale de protection des données personnelles va se tenir le 28 janvier prochain. Elle est placée sous le thème : « Protection des données personnelles dans un contexte de Covid : défis et perspectives ». Les nouvelles technologies influencent la vie privée des utilisateurs, dit la direction générale de la CIL Marguerite Ouédraogo née Bonanet. C’est pourquoi s’approprier les Technologies de l’information et de la communication (TIC) en lien avec la protection des données personnelles, demande quelques exigences. Il s’agit notamment de la règle de droit, de la capacité de l’utilisateur à se protéger lui-même et de la protection de l’individu contre sa naïveté, à travers l’information et la sensibilisation. La CIL selon Marguerite Ouédraogo, a cette lourde charge de trouver un encadrement adéquat aux réseaux sociaux, et sensibiliser l’individu à une utilisation responsable des TIC.

A écouter madame Ouédraogo, une convention de partenariat a été mis en place avec Facebook depuis 2018, pour un accompagnement dans la gestion des plaintes liées aux violations des données personnelles. Ces plaintes sont l’espionnage par téléphone à travers l’installation de logiciels espions, la cyber escroquerie, l’usurpation d’identité, le cyber harcèlement, la collecte déloyale et illicite des données personnelles et la perte de contrôle d’une base de données. Partant donc de ce constat, la première responsable de la Commission de l’informatique et des libertés croit que la coopération internationale se présente comme la seule alternative, pour trouver des réponses communes à ces difficultés.

Autre point abordé au cours du point de presse, c’est la mise à jour des conditions générales d’utilisation de WhatsApp. Les enjeux de cette mise en œuvre et l’exploration des solutions de mécanismes pérennes de protection des données des Burkinabè, sont entre autres les préoccupations de l’autorité de protection des données personnelles qu’est la CIL. Mais en attendant, conseille Marguerite Ouédraogo, « nous devons éviter d’exposer des informations sensibles ou personnelles sur les réseaux sociaux ».

Nicolas BAZIÉ

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