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Le gouvernement Suédois et l’UNICEF ont procédé à la signature d’une convention de financement le jeudi 4 avril 2019, à Ouagadougou. Cette convention entre dans le cadre de la mise en place d’un programme sociale sensible à l’enfant dans 15 communes du Burkina Faso.
Pour lutter efficacement contre la pauvreté et la vulnérabilité des enfants, l’UNICEF a élaboré un programme de protection sociale sensible aux enfants. Ce programme touchera quatre grandes régions des plus pauvres notamment la Boucle du Mouhoun, le Centre -Nord, le Nord et l’EST. En effet l’objectif de ce programme selon Anne Vincent, représentante de l’UNICEF au Burkina Faso vise à lutter contre la pauvreté multidimensionnelle afin d’améliorer la réalisation des droits des enfants grâce à une protection sociale adaptée.
D’autant plus que la pauvreté monétaire est assez élevée au Burkina Faso, cependant, ce qui touche les enfants n’est pas ce genre de pauvreté mais une autre forme de pauvreté qui les menace, pour parler de la pauvreté non monétaire multidimensionnelle. C’est à dire que pour les enfants, ce n’est pas l’accès à l’argent qui est le plus important mais c’est surtout bénéficier des services qui répondent aux droits des enfants dont l’éducation la santé, la nutrition l’assainissement. « C’est tout cela qui constitue la pauvreté multidimensionnelle et c’est ce qui explique aussi le choix des zones d’interventions. D’autres étant plus touchées que d’autres, nous commencerons par la Boucle du Mouhoun » a expliqué Anne Vincent.
De façon concrète cela va se passer par ciblage et par monitorage des ménages vulnérables. C’est à dire travailler de sorte à établir un registre unique des ménages vulnérables. Pour ce faire, le gouvernement aura un outil qui listera dans chaque commune les personnes vulnérables, basé sur des critères très spécifiques. C’est à travers ce registre unique que l’argent sera remis au famille. Le montant global alloué à ce programme s’élève à Dix milliards DE franc CFA.
Voilà ce qui sous-tend cette signature de convention tripartite effectuée entre le gouvernement du Burkina Faso, celui de la Suède et L’UNICEF.
Flore KINI