Le conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (COMMU/Handicap) tient sa session ordinaire ce mardi 29 décembre 2020 à Ouagadougou. Cette session a pour objectif de valider le projet de stratégie nationale de protection et de promotion des personnes handicapées (SN-3PH) 2021-2025 et le plan d’actions opérationnel 2021-2025.
« Adoption de la stratégie nationale de protection et de promotion des personnes handicapées pour une meilleure inclusion des personnes au processus de développement du Burkina Faso », c’est sous ce thème que se tient la session ordinaire du conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (COMUD/Handicap), ce 29 décembre 2020.
Au cours de cette session, il sera question d’examiner et d’adopter la stratégie nationale de la protection et de la promotion des droits des personnes vivant avec un handicap ainsi que son plan d’actions. « Nous venons à cette session dans l’espoir de voir nos propositions valider par tous. Et nous espérons aussi sa mise en œuvre efficace sur le terrain », a dit Palinfo Issa, président de la fédération des associations des personnes handicapées.
C’est le même son de cloche chez les partenaires techniques et financiers. « Nous souhaitons que la stratégie nationale soit adoptée en cette session », a laissé entendre Dolores MATTOSSOVICH, représentante des partenaires techniques et financiers. Du reste, les partenaires ont félicité l’action et ont réitéré leur disponibilité concernant la mise en œuvre de ce plan.
Cette nouvelle stratégie doit non seulement servir de cadre d’orientation, mais aussi et surtout permettre de contribuer à la création des conditions d’une meilleure coordination, en vue d’assurer l’efficacité des actions entreprises au plan national, en faveur des personnes handicapées. C’est pourquoi la présidente du COMUD/Handicap, Laurence Marshal/Ilboudo, représentée par son conseiller technique, Seydou Soulama, a lancé un appel à l’endroit des différents ministères et institutions, des OPH et de l’ensemble des Burkinabè, à accompagner davantage le gouvernement dans sa volonté de faire de la société burkinabè, une société plus inclusive, plus juste et équitable.
Aubin OUÉDRAOGO