Protection sociale des acteurs de l’économie informelle : les jeunes syndicalistes outillés  

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Pour les participants, cette formation est la bienvenue, car elle va leur permettre de mieux faire adhérer le secteur informel dans les plans de retraite.

La centrale syndicale du Burkina avec l’appuie de la fondation Freidrich Erbert basée au Bénin a initié un atelier de formation au profit des jeunes syndicalistes. Objectif, amener les syndicats à adopter de nouvelles approches pour faire bénéficier la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle. L’atelier se tient du 16 au 19 novembre 2020 à Ouagadougou.

LES-PARTICIPANTS-A-LA-RENCONTRELe secteur informel constitue une véritable clé de voûte de l’économie Burkinabé avec une contribution non-négligeable au PIB national. Selon l’Enquête Nationale sur l’Emploi dans le Secteur Informel 95,5 des actifs sont du secteur informel (plus prononcé en milieu rural 99,3%) contre 5% dans le formel ; 70% des jeunes en milieu urbain y sont occupés contre 25% en milieu rural. Cependant les acteurs de l’un des maillots fort de l’économie nationale ne bénéficient pas de la protection sociale qui est pourtant un droit selon la déclaration universelle de droits de l’homme.

C’est fort de ce constat que se tient le présent atelier sous le thème « Économie Informelle et Protection sociale pour tous : quelles actions pour les syndicats ? », au profit des jeunes syndicalistes. Cet atelier vise à amener les syndicats à faire de la protection sociale pour tous une priorité dans leur agenda. « L’activité de ce matin va outiller les jeunes afin qu’ils puissent regarder les différents mécanismes qui existent et comment à travers ces mécanismes faire bénéficier aux travailleurs de l’économie informelle de la même couverture sociale que ceux de l’économie formelle », a laissé entendre Olivier OUÉDRAOGO, SG de la confédération syndicale du Burkina.

Pour les participants, cette formation est la bienvenue, car elle va leur permettre de mieux faire adhérer le secteur informel dans les plans de retraite. Durant ces quatre jours de formation les participants vont réfléchir à la mise en place d’un plan d’action pour permettre aux acteurs du secteur informel de bénéficier de la protection sociale.

Prennent part à cet atelier de formation, la confédération nationale des travailleurs du Burkina, la confédération syndicale burkinabè, l’organisation nationale des syndicats libre et l’union syndicale des travailleurs burkinabè. Il y a aussi les camarades venus de l’international comme le Bénin.

Aubin OUÉDRAOGO

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