La huitième session ordinaire du conseil national pour la protection sociale, s’est tenue ce mardi 4 août 2020, à Ouagadougou. Présidée par le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, la présente session visait entre autres l’évaluation des progrès réalisés, les limites, et l’adoption d’une meilleure stratégie mettant l’accent sur les acteurs à la base.
Conformément à la politique nationale de la protection sociale, le gouvernement burkinabè s’est engagé à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. C’est dans cette logique que s’est tenue la 8ème session du conseil national pour la protection sociale. Selon le premier ministre les travaux de la session de 2020, devront aboutir à la mise en place d’une stratégie d’intervention plus efficace susceptible de donner une vie digne et heureuse aux populations de façon générale, et les ménages vulnérables en particulier.
A l’en croire, tout le monde doit être pris en compte dans le développement. « Aucun burkinabè ne doit être laissé pour compte dans le processus du développement de notre pays. Nous devons travailler à développer des mécanismes innovants et efficaces, à même d’apporter des solutions immédiates et pérennes aux préoccupations de nos braves populations, surtout celles en situation de vulnérabilité », a déclaré Christophe Marie Joseph Dabiré.
Pour cette rencontre, un accent particulier est mis sur la contribution des acteurs directs en matière de la protection sociale. D’où le thème : « Alignement de l’ensemble des intervenants en soutien aux personnes vulnérables du registre social ». Ce thème traduit la prise de conscience des premiers responsables de la protection sociale, que des résultats probants ne pourront être atteints sans la pleine implication des acteurs à la base. C’est pourquoi le premier ministre appelle de tous ses vœux l’ensemble de ces acteurs à s’investir avec abnégation pour le bonheur des couches sociales démunies. « Il est important de revoir et de corriger notre mode d’intervention. J’appelle l’ensemble des acteurs étatiques, organisations non gouvernementales, partenaires techniques et financiers, à agir en harmonie, pour l’atteinte des résultats souhaités. Nous avons besoin de communion et de synergie dans nos actions », a-t-il laissé entendre.
Selon le ministre de la fonction publique Séni Ouédraogo, qui a livré les conclusions des travaux, tout s’est bien passé et les résultats de l’année 2019, sont encourageants. Il a souligné que les années à venir sont porteuses d’espoir en matière d’amélioration des conditions de vie des ménages vulnérables. Pour lui, le véritable problème était le manque de coordinations dans l’intervention entre les différents acteurs du terrain. A ce sujet, il a rassuré que la présente session a pu résoudre cette problématique.
MICHEL CABORE