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Le procès du putsch manqué de septembre 2015 est à la phase des plaidoiries. Ce vendredi 14 juin 2019, ce sont les avocats de la partie civile qui ont pris la parole pour démontrer l’infraction de certains accusés notamment la complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
A ce troisième jour de la phase des plaidoiries, c’est la partie civile par la voix de Maitre Pierre Yanogo qui a une fois de plus chargé les officiers de l’ex Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP). L’infraction de ces officiers détaillée par maitre Pierre Yanogo est la complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat. Selon l’avocat de la partie civile, les officiers accusés en général et singulièrement les officiers de l’ex RSP ont posé des actes d’atteintes à la sûreté de l’Etat au moment des faits. Maitre Yanogo a regroupé ces officiers en trois catégories.
La première, c’est la catégorie des officiers sur qui les charges n’ont pas été avérées à la barre. Il s’agit de Bationo Omer et du colonel Ouédraogo Gaston. La deuxième catégorie concerne les accusés qui ont posé des actes répréhensibles et qui ont eu un comportement de repenti à la barre. Il s’agit du colonel major Boureima Kéré, du commandant Abdoul Aziz Korogho, du colonel Mamadou Bamba et du capitaine zoumbri Hussein. La troisième catégorie, ce sont les officiers qui ont posé des actes d’atteints à la sureté de l’Etat et qui n’ont eu aucun remords à la barre. Parmi ceux-ci figure le Capitaine Dao, Traoré Abdoul Karim et Zagré Boureima.
S’agissant du cas du colonel Abdoul Karim Traoré, maitre Pierre Yanogo a laissé entendre qu’il a adhéré au coup d’état pour des intérêts personnels en participant à la rédaction des différents communiqués. « Ce qui est inacceptable, c’est qu’il est juriste de formation, magistrat de profession et a reçu une formation d’officier. Pire, il n’a présenté aucun signe de remords » a déploré maitre Pierre Yanogo. L’avocat de la partie civile a invité le président du tribunal à traité chaque accusé en fonction des catégories qu’il a énuméré.
Au regard du contexte et du déroulement du coup d’état, maitre Yanogo a rappelé au tribunal que le but du Conseil National pour la démocratie était « d’usurper au peuple sa souveraineté, confisquer au peuple sa nouvelle ère démocratique arrachée en 2014, corriger, châtier, éliminer les acteurs majeurs de l’insurrection et restaurer le régime déchu du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP).
M’pempé Bernard HIEN
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