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C’est la place de la révolution située au secteur n°2 de Gaoua qui a servi de cadre pour la célébration de la fête de ramadan dans la cité du Bafuji. Louanges et adorations étaient au rendez-vous de cette fête. La prêche a été dirigée par El Hadj Abdoul Salam Cissako Imam de la mosquée centrale de Gaoua, qui appelé les fidèles musulmans à suivre les recommandations de l’islam et prier pour la paix et la cohésion sociale pour tout le Faso.
A l’instar des musulmans des autres localités du Burkina, les fidèles de la cité du Bafuji ont célébré ce dimanche 24 mai 2020 la fête de ramadan qui marque la fin de trente jours (30) de jeûne. Une célébration dans un contexte particulier de la maladie à coronavirus, avec les mesures barrières s’imposent. Les fidèles ont prié pour la paix, la cohésion sociale et surtout la santé pour le peuple Burkinabé.
Pour l’imam de Gaoua , El Hadj Abdoul Salam Cissako la prêche de ce jour s’est accentuée sur les principes de l’islam.« On a dit aux fidèles musulmans que l’islam c’est connaitre Dieu, appliquer les recommandations de Dieu. Nous avons invité les musulmans à adorer Dieu pour avoir beaucoup de bénédiction. Les musulmans doivent avoir un comportement saint, digne de foi , se démarquer de faire du mal à son prochain» , a-t-il laissé entendre. Selon l’imam, après l’adoration chacun doit faire parler son cœur à travers des gestes de solidarité. « Notre prière pour toute la nation entière est que la maladie à coronavirus », a renchéri l’imam. La communauté musulmane n’est pas resté orpheline, les autorités provinciales accompagnée par le haut-commissaire de la province du Poni n’ont pas manqué à cette célébration.
Pour le haut-commissaire Antoine Marie Sylvanus Douamba, cette présence consiste à témoigner leur reconnaissance. « C’est une joie pour nous, d’être à vos côtés pour marquer notre solidarité envers la communauté musulmane car pour le moment si la région a été épargnée de la covid-19 c’est grâce à toutes nos prières, par conséquent nous devons continuer à prier pour la paix et la cohésion sociale. J’invite toujours tout le monde à respecter les mesures barrières afin que nous arrivons à bouter hors du Burkina la maladie à coronavirus », a –t-conclu.
Victorien DIBLONI (correspondent)
