Rapport CPIA 2017 : le Burkina Faso classé 6ème sur 38 pays

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Le rapport de l’Évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) a livré son verdict de l’année 2017. Le Burkina Faso occupe une place fort appréciable dans ce classement ce qui montre que des efforts sont faits pour propulser le développement deux ans après l’arrivé au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.
3,6/6, c’est la note qu’a obtenu le Burkina Faso à l’issu du classement le plaçant ainsi 6ème devant le Ghana et derrière le Rwanda, le Sénégal, le Cap Vert, le Kenya et la Tanzanie. Au regard des critères d’évaluations de la CPIA qui sont entre autres la gestion économique ; les politiques structurelles ; les politiques d’insertion sociale et d’équité ; la gestion et institutions du secteur public, l’on peut affirmer que le Plan National de développement économique et social (PNDES) référentiel de développement du Burkina Faso à commencer à faire ses effets ce qui confirme les propos du premier ministre Paul Kaba Thiéba « le PNDES est en marche ». Si tel est le cas, c’est dire qu’après deux ans et demi de gestion du pourvoir par Roch Marc Christian Kaboré les sillons de développement dans les secteurs énumérés par la CPIA sont une réalité au Burkina Faso. A en croire les précisions du rapport, les pays qui ont obtenus une bonne note comme le Burkina Faso sont ceux capables de créer des incitations à investir, encourager l’appropriation technologique et favoriser l’accumulation de capital humain, ce qui facilitera une croissance plus forte sur le long terme. De ce fait, la place du Burkina Faso lui confère une notoriété qui lui ouvrira les portes devant les investisseurs. Mais en plus de ces performances contenues dans le rapport de la CPIA, le pouvoir Kaboré doit faire en sorte que la population ressente ces efforts de développement dans la réalité.
Le Rwanda toujours en tête du classement
Le pays de Paul Kagamé occupe la première place du classement de CPIA 2017 avec une note de (4,0/6). Ce n’est donc pas un fait du hasard si le pays des mille collines est devenu un repère dans le domaine du développement pour certains dirigeants africains. Le classement des 10 premiers pays se présente comme suit : le Rwanda (4,0/6), le Sénégal (3,8/6), le Cap Vert (3.7/6), le Kenya (3,7/6), la Tanzanie (3,7/6), le Burkina Faso (3,6/6), le Ghana (3,6/6), l’Ouganda (3,6/6), Bénin (3,5/6), la Côte d’Ivoire (3,4/6).
En rappel, le rapport de l’Évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) est un outil de diagnostic annuel destiné à mesurer la qualité des structures politiques et institutionnelles publiques, et leurs capacités à soutenir une croissance durable et à réduire la pauvreté. Ce rapport attribue à chaque pays des notes selon 16 critères, ainsi qu’un score global. Son objectif est de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact de leurs efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. Les notes obtenues servent aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. 

M’pempé Bernard HIEN

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