Le Ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la femme et de l’action humanitaire, a eu des échanges avec les hommes des médias ce vendredi 19 juin 2020, à Ouagadougou. Une rencontre voulue par Laurence Ilboudo afin de lever des zones d’ombre sur le rapport de l’ONG OXFAM, au sujet des femmes déplacées internes.
« Les femmes dans la crise : survivantes héroïnes », c’est le rapport de l’ONG OXFAM publié en début du mois de juin. Dans ce document, la structure humanitaire peint un tableau sombre sur les conditions de vie des femmes et filles déplacées internes, du fait du terrorisme. Il ressort que ces dernières n’ont pas eu accès aux besoins de première nécessité. Il s’agit entre autres de l’eau potable, des vivres et de bons abris. En plus le rapport indique qu’elles sont exposées au harcèlement, à l’abus de l’autorité et à l’insécurité grandissante.
Cependant, environ deux semaines après publication du rapport, Laurence Marchal Ilboudo a du mal à digérer le contenu. C’est pourquoi elle a convié la presse ce vendredi 19 juin, dans le but d’apporter des éclaircissements à l’opinion publique. A en croire la ministre de la femme, il est important de reconnaître que le gouvernement a pris à bras le corps la question des femmes et filles déplacées internes, car il a toujours été à leurs côtés. Elle a évoqué par exemple la réalisation des forages sur certains sites, la distribution d’eau à travers des camions citernes, la distribution des vivres, l’assainissement des sites d’accueil, la vaccination des enfants, la réalisation des toilettes et la mise en place du projet cash transfert.
Certes, la ministre reconnait que malgré les multiples efforts du gouvernement, des difficultés demeurent toujours. Selon elle, ces difficultés sont liées au fait que le nombre des déplacés internes ne cesse de croitre de jour en jour. La ministre mentionne également que concernant l’enregistrement pour la distribution des vivres, il y a des personnes de mauvaise volonté qui s’immiscent dans cette opération dans le but de ternir l’image du gouvernement. D’ailleurs, la ministre de la femme a souligné que l’échantillon utilisé est insuffisant pour que les résultats soient objectifs.
En réaction à l’intervention de Marchal Ilboudo, le directeur pays par intérim de l’ONG OXFAM, Konaté Papa Sosthène soutient que le but du rapport était d’interpeller le gouvernement afin qu’il puisse répondre aux besoins urgents des femmes déplacées. Il a aussi regretté de n’avoir pas associé le ministère durant la phase de finalisation du rapport.
MICHEL CABORE
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