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Ils sont des milliers de civils dans l’est de la RDC qui ont été contraints de chercher refuge dans des camps pour déplacés dans la province de Tanga-nyika en raison des combats.
Beaucoup de femmes du camp de Kalemie qui ont trouvé refuge ici ont désormais une idée en tête : retrouver leurs enfants perdus lors des déplacements pour certains, ou enlevés pour d’autres par les milices qui ont attaqué leurs villages.
‘‘Quand ils prennent nos enfants, ils violent les filles et les découpent en petits morceaux avec des machettes. Il n’y a pas d’espoir, je ne reverrai jamais ma fille.” Déclare sans espoir Augustine Mwamba Feza, déplacée congolaise.
“Je souffre, j’ai mal au cœur, je ne peux pas dormir, mon corps souffre, la vie est sans espoir, qui me rendra mes enfants ?” Ajoute l’air perdu élizabeth Majuma.
Contrairement à elles, plusieurs autres comme Ndiba Kaité ont eu la chance de pouvoir retrouver leurs enfants.
‘‘Quand je les ai retrouvés, ils étaient en mauvais état, ils étaient si maigres, leurs pieds étaient blessés, leur peau avait changé, leurs yeux étaient remplis de tristesse, mais le jour où j’ai trouvé mes enfants, j‘étais heureuse.’‘
Selon un rapport rendu public en mars par l’ONU en mars, plus de 13 millions de Congolais ont besoin d’aide humanitaire, soit deux fois plus que l’année dernière, et 7,7 millions de personnes sont confrontées à une grave insécurité alimentaire.
De plus en plus d’enfants sont portés disparus, plus la crise des déplacés atteint des pics élevés.
Les responsables humanitaires, des donateurs étrangers et des agences d’aide ont déclaré à plusieurs reprises que la crise s’aggravait et que les besoins du pays étaient loin d‘être satisfaits.
Le nombre d’enfants disparus reste inconnu, mais selon les travailleurs humanitaires, il atteindrait le millier.