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.Certaines victimes, comme le client de maître Marcel Richard, étaient en détention provisoire, encore en attente de leur jugement. L’avocat s’alarme d’une situation qui dure depuis plusieurs mois.
« A partir du mois de février, on a déclaré qu’il y avait une épidémie de choléra dans la prison centrale de Bunia. Il y a eu certaines interventions des ONG. Aujourd’hui encore, on a découvert qu’il y a des nouveaux cas de maladie. Quand même, ce sont des humains ! Ce sont des humains qui sont là. On attend maintenant de pouvoir former une ligue, de voir soit les familles, soit les avocats des personnes qui sont mortes pour voir dans quelles mesures on peut faire des réclamations au niveau des autorités. »