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Allié puis adversaire du président Joseph Kabila, M. Katumbi répète qu’il a été empêché de rentrer par la Zambie les 3 et 4 août pour présenter sa candidature à l‘élection présidentielle.
“Le parquet général a émis un mandat d’arrêt international contre M. Katumbi”, a déclaré le ministre de la Justice en conférence de presse.
“Il reste en vigueur. Il a été communiqué à un certain nombre de pays tant africains qu’européens”, a-t-il ajouté lors de ce point-presse de la coalition du pouvoir Front commun du Congo (FCC).
M. Katumbi s’est présenté au poste-frontière de Kasumbalesa où il affirme avoir trouvé la frontière congolaise fermée et un important déploiement sécuritaire.
“M. Katumbi n’a jamais dépassé la barrière zambienne pour entrer dans la zone neutre et arriver à la frontière du Congo. C‘était un show qu’il avait organisé. S’il avait voulu entrer sur le territoire, on aurait donné l’autorisation, avec mission d’exécuter le mandat de prise de corps qui a été émis contre lui par le procureur général”, a détaillé le ministre de la Justice.
Menacé d’au moins trois ans de prison
M. Katumbi avait aussi affirmé avoir été empêché d’atterrir à Lubumbashi (sud-est) en provenance d’Afrique du Sud. Il s’est finalement posé à Ndola, dans le nord de la Zambie.
“S’il avait demandé à atterrir à Lubumbashi, on aurait donné l’autorisation, on l’aurait arrêté en descendant de l’avion”, a insisté le ministre de la Justice.
Tous les leaders de l’opposition ont exigé lundi soir “le retour de Moïse Katumbi” pour qu’il participe à l‘élection présidentielle du 23 décembre 2018.