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« Un congrès dans un endroit si exigu n’est pas digne du RDS ». Les militants que nous avons trouvés en ce matin n’en démordaient pas face à l’attitude du président Wendlassida François Ouédraogo qu’ils accusent d’avoir convoqué le congrès « sur de fausses bases ». « Le président a convoqué le congrès à l’insu des militants qui ne l’ont appris que dans la presse. Même le dima de Boussouma président d’honneur du parti a été mis devant le fait accompli » s’est indigné le maire de Boussouma dans le Sanmatenga par ailleurs secrétaire général de la formation, Karim Ouédraogo. Absent, ledit président n’a pas pu donner sa version des faits.
Toujours est-il qu’après moult tractations avec la police, les militants présents vont finalement se réunir dans les locaux de l’ABMAQ qui était censé accueillir ledit congrès. Ce rendez-vous manqué est un épisode dans la crise qui secoue le RDS.Le président Wendlassida François Ouédraogo est accusé de gestion personnelle du parti.Un comité de crise de cinq membres a été mis sur pied en vue d’aplanir les malentendus et convoquer un nouveau congrès dans un délais de deux mois et redonner au RDS les moyens de faire partie des dix plus grands partis au Burkina comme il l’ambitionne. Pour le moment, il revendique 163 conseillers municipaux, deux mairies, un député à l’assemblée nationale et , étant membre de la majorité, un membre au gouvernement.