Une délégation du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a rendu visite à la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) le mercredi 16 septembre 2020 à Ouagadougou. Cette visite a pour but d’échanger sur le processus de la réconciliation et la cohésion sociale.
La réconciliation des fils et filles du Burkina Faso reste une question cruciale pour le HCRUN. Mais pour que cela soit possible, il faut que toutes les parties du puzzle soient réunies. C’est dans cette optique qu’une délégation du HCRUN avec à sa tête le président Léandre BASSOLE a échangé avec les représentants de la communauté musulmane.
Selon Léandre BASSOLE, les échanges ont porté sur le processus de la réconciliation, le retour de la paix et la cohésion sociale. « Nous avons eu à partager avec eux les mêmes questions que sont celles de la réconciliation, l’unité nationale et la cohésion sociale. Nous avons échangé aussi de ce qui doit être les piliers de ce processus », a expliqué Léandre BASSOLE.
À en croire le président du HCRUN, cette rencontre avec la fédération qui n’est pas la première, a été une occasion pour sa structure de faire le point de ce qui en est du processus.
La fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a salué l’action du HCRUN qu’elle considère désormais son partenaire au vu du nombre de visites que la structure a mené. Ainsi, la fédération promet de soutenir la structure dans sa recherche du retour de la paix et la réconciliation nationale. « Nous sommes fiers d’avoir reçu la délégation du HCRUN. Cette visite est la bienvenue, car elle nous permet d’échanger sur la question de la réconciliation et de quelle manière nous pouvons y contribuer », a laissé entendre, El hadj Oumarou ZOUNGRANA, président de la FAIB.
Par ailleurs, Léandre BASSOLE a laissé entendre que le processus tire vers sa fin et bientôt un rapport sera rendu. Dans ce rapport, les causes de cette déchirure sociale seront identifiées et des propositions seront faites pour garantir la non-répétition de ces actes.
Il faut rappeler que la communauté musulmane traverse une crise depuis plus d’une année et tout semble rentrer dans l’ordre avec l’intervention du médiateur du Faso.
Aubin OUÉDRAOGO
