Une semaine après son investiture en qualité de président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a décidé de reconduire Marie Joseph Christophe Dabiré, dans ses fonctions de premier ministre du Burkina Faso, pour son second mandat. Une nomination qui a mis fin aux nombreux suspenses, ce mardi 05 janvier 2021. A cet effet, la Rédaction de FasoPiC, a recueilli l’avis de quelques citoyens de la ville de Ouagadougou, sur cette nouvelle aventure politique du septuagénaire.
Quelques jours après sa démission et celle de son gouvernement, Christophe Dabiré, est à nouveau désigné chef de gouvernement, pour accompagner le président Roch Marc Christian Kaboré, dans son dernier quinquennat. Cependant, si cette décision sonne comme une bonne nouvelle chez certains burkinabè, chez d’autres par contre, c’est un non évènement car disent-ils, « le vieux n’est pas la solution aux problèmes actuel du Burkina Faso ».
Un non évènement pour certains étudiants
Selon quelques étudiants interrogés, le retour de Dabiré à la primature est un non-événement et ne changera rien, surtout pour le monde universitaire. Hyacinte Toé, étudiant en faculté de philosophie à l’Université Joseph Ki-Zerbo, ne dira pas le contraire. Pour cet étudiant philosophe, le gouvernement précédent de Dabiré, a connu un véritable échec à tous les niveaux, et surtout dans le secteur de l’éducation. A l’en croire, Dabiré n’a plus rien à proposer comme solutions dans ce pays. « Au regard de sa gestion dans les années précédentes, je n’attends plus grand-chose de lui parce que dans tous les secteurs d’activités il n’y a eu aucune solution aux problèmes. Au contraire les populations n’ont vécu que de la répression générale, avec des suspensions et coupures illégales des salaires. Aussi, nous constatons que la covid-19 est devenue un grand business sous le règne du gouvernement Dabiré. C’est un bilan vraiment médiocre que nous dressons de sa gouvernance, avec des remises en cause des politiques éducatives. Pour nous c’est la prise de conscience collective et la rue qui pourront nous apporter le vrai changement », a-t-il prévenu.
Pauline Ilboudo, étudiante à l’UFR/SVT, n’a mâché ses mots. Elle souligne que le gouvernement précédent n’a rien fait pour réduire la souffrance des étudiants. Elle en veut pour preuves le chevauchement des années académiques, le retard dans la correction et la remise des copies, et les conditions de vies et d’études qui ne font que se compliquer davantage. Cependant, elle espère que le nouveau gouvernement pourra se racheter s’il a la volonté politique.
MICHEL CABORE
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