Le jeudi 13 août, le ministère de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles à travers la Direction Générale de la Promotion de l’Economie Rurale(DGPER) a organisé un atelier de communication et de sensibilisation sur « l’assurance agricole » au profit des producteurs de la région de l’Est. L’objectif de cette initiative vise à susciter l’adhésion des acteurs au mécanisme d’assurance agricole.
Le Burkina Faso s’est engagé dans une vision globale de gestion des risques agricoles et alimentaires en créant le projet de gestion des risques agricoles et alimentaires (PRAA) en 2019. Le projet qui est à sa phase pilote concerne trois régions dont la Boucle du Mouhoun, le Centre-Ouest et l’Est. Il porte sur la production du maïs avec les poches de sécheresse comme risque.
C’est le Secrétaire général de la région de l’EST, Hamidou SORE, représentant le gouverneur qui a procédé à l’ouverture des travaux. Selon lui, « le secteur agricole fourni environ 65,5% des revenues monétaire des ménages agricoles. Toutefois, le secteur reste vulnérable aux chocs climatiques affectant négativement les capacités de production et les revenus des acteurs ». A en croire le Secrétaire général, pour remédier à cette situation le ministère de l’agriculture a engagé le processus de mise en place d’un mécanisme d’assurance agricole. « La région de l’Est contribue à hauteur de 5 à 6% à la production nationale de maïs et figure parmi les régions pilotes » s’est réjoui monsieur SORE. Il a précisé que l’Etat met à la disposition des producteurs une assurance agricole mais que celle-ci ne sera une réalité que si les producteurs adhèrent massivement.
Adama SANKARA, le chargé du projet de gestion des risques agricoles et alimentaires, a expliqué qu’à travers cette assurance, le producteur bénéficie d’une indemnisation en cas de risque de sécheresse sur la spéculation du maïs. « La prime d’assurance est de 12 387F l’hectare et l’Etat subventionne 50% soit 6 194F/ha. Il revient au producteur de payer 6193F /ha. Si l’évènement se produit, il est indemnisé à 130.000F/ha. »a-t-il renchérit. Pour Kambaboli TANKOANO, un des producteurs, l’assurance est la bienvenu au regard des effets du changement climatique. Il témoigne à cet effet que « le montant pour l’assurance est abordable ».
Les inscriptions pour bénéficier des avantages de cette assurance se poursuivent jusqu’au 28 août 2020.
Guingriyamba LALLOGO (Correspondant)
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