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Région du Liptako Gourma: les experts à la recherche de solutions idoines pour contrer le terrorisme

Examiner le rapport provisoire du profil socio économiques de l’Autorité de développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), tel a été l’objectif principal d’un atelier qui a réuni les experts des trois pays à Ouagadougou le vendredi 14 mai 2021.

Estimée à 370 000 km2 avec 8 régions administratives du Burkina (Centre, Centre-est, Centre-sud, Centre-nord, Est, Plateau Central, Nord, Sahel) ; 6 régions administratives du Mali (5e Région, 6e Région, 7e Région, 8e Région ; Ménaka et Taoudénit) et 3 régions administratives du Niger (Tillabéri, Dosso et Niamey), la zone du Liptako Gourma est devenue ces dernières années, l’épicentre du terrorisme favorisé en partie par la pauvreté de la population.

Saidou Oua, secrétaire exécutif de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma

Pour faire face à cette menace, le volet éconmique doit être pris en compte en mettant l’accent sur les actions de développement. Mais pour y arriver, il faut s’accorder sur le rapport provisoire du profil socio-économique de la Région du Liptako-Gourma et de la base de données socioéconomiques de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma, d’où la tenue du présent atelier.  » Le rapport final est un document qui doit être un instrument d’aide à la prise de décisions politiques et de formulations de politiques de développement régional et transfrontalière » a précisé Saidou Oua, secrétaire exécutif de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako Gourma à l’ouverture de l’atelier.

Le présidium

De façon pratique, l’atelier a été marqué par des travaux en plénières et des discussions de groupes. Ainsi, Eric Jonsson représentant de la coopération suédoise qui accompagne l’initiative dans ses propositions a souhaité que les données soient récentes et reflètent vraiment la situation socioéconomique de la région et a insisté sur la prise en compte des couches vulnérables comme les jeunes et les femmes. A l’issue des échanges, les participants ont adopté une feuille de route faisant état de document final conformément à l’objectif de l’atelier.

En rappel, la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) accompagnent techniquement et financièrement l’élaboration du présent document.

W. H.

Bernard HIEN

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