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Le conseiller spécial du secrétaire général des nations Unies, Ibrahim Thiaw a convié les hommes de médias à un point de presse ce lundi 3 décembre 2018. Cette rencontre qui a eu lieu au Centre d’information des nations unies (CINU) a permis au conférencier de faire une analyse succincte de la situation au Sahel après sa visite de terrain effectué dans la région du Sahel notamment à Dori.
Touché du doigt la réalité dans la région du Sahel, c’est ce qui motivé la visite de terrain effectuée par le conseiller spécial du secrétaire général des nations Unies, Ibrahim Thiaw dans cette partie du Burkina. Depuis le 29 novembre, il a sillonné cette région et a fait son analyse. De retour à Ouagadougou, il a voulu partager cette analyse avec l’opinion nationale et internationale, d’où le point de presse qu’il a animée ce lundi 3 décembre 2018. Dans ladite analyse, il laisse entendre que les ressources nécessaires pour parvenir à un développement durable et la pérennisation de la paix au sahel dépassent les capacités des institutions publiques nationales et régionales. A l’entendre, le Sahel à besoin d’investissement.
Selon Ibrahim Thiaw ladite région regorge d’énormes potentialités. C’est pourquoi, il indique qu’il est plus que nécessaire de réunir les partenaires techniques et financiers afin d’augmenter les investissements dans le but de concrétiser ces énormes potentialités. Dans son argumentaire, il ressort que la région du sahel fait face à de nombreux défis qui sont entre autres les défis écologiques, les crises sécuritaires et les crises économiques. A l’en croire, c’est la superposition de ces trois crises qui fait que la région du sahel est devenue très vulnérable où les gouvernants et les gouvernés ont des difficultés à planifier à long terme. Dans les dix pays sahéliens, poursuit-il les nations unies estiment qu’il y a des défis importants et le conseil de sécurité a insisté là-dessus pour dire que le monde entier doit prêter attention à ce qui se passe au sahel dans la mesure où le monde est devenu un village planétaire. Sur cette phrase on peut aisément deviner que le conseiller spécial du secrétaire général des nations Unies, veut dire par là que tout ce qui se passe dans le Sahel peut affecter directement l’occident et le moyen orient.
Pour clore son analyse, il soutient que, investir dans le sahel a d’énormes avantages, transcendant les marges bénéficiaires d’investissements d’impact qui génèrent des valeurs durables pour les individus et les sociétés.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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