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L’association des scolaires du Poni était face aux hommes de presse, ce vendredi 18 janvier 2019 au lycée provincial Bafuji de Gaoua. Une conférence initiée afin d’expliquer aux hommes de media et au monde la crise qui secoue le système éducatif au Burkina à savoir l’arrêt des évaluations depuis décembre 2018 qui met leur avenir en danger.
Composé essentiellement des élèves du lycée provincial Bafuji de Gaoua, l’association des scolaires du Poni dirigé par Crépin PODA, a dès l’entame fait savoir à la presse que cette conférence consiste à expliquer l’objectif de leur mouvement de grève décrétée le mardi 15 janvier 2019. Pour lui et ses camarades, l’arrêt des cours de 72h est dû à la non-évaluation des élèves depuis le 03 décembre 2018 par la coordination nationale syndicale de l’éducation suite au refus du gouvernement d’appliquer le protocole d’accord signé. Cette situation ne les honore pas car prendre les cours sans être évalué pendant des mois les laisse croire que leur avenir scolaire est risqué.
Et à la question de savoir s’ils ne sont pas manipulés par certains de leurs professeurs, ils répondent par la négative. Ils disent : « c’est parce que la situation a assez durée et que nous sommes fatigués maintenant de cumuler les cours sans être évalué, seule raison qui nous amène à nous battre , à marcher et à se faire entendre par les autorités afin qu’elle trouve une issue favorable à cette situation qui va tous nous arrangé ». Lors de cette conférence, les élèves affirment être mécontent et invite les autorités à résoudre si vite cette situation des enseignants. Les élèves invitent aussi les parents d’élève à les soutenir dans leur lutte.
Pour ce qui concerne la reprise des cours après être suspendu par les élèves, Crepin PODA et ses camarades dit consulter d’abord la base mais aussi a invité les élèves à rejoindre les établissements dès lundi 20 janvier 2019. A noté que l’association des scolaires du Poni est une structure qui est née afin de défendre les intérêts moraux des élèves et de leurs conditions d’étude.
Victorien DIBLONI (correspondant)