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Le président de l’Assemblée Nationale, Alassane Bala Sakandé a reçu en audience une délégation de la commission globale pour les questions de drogue ce jeudi 13 septembre 2018. Cette délégation conduite par la présidente de la commission, Ruth Dreifuss a remis au patron de l’Assemblée nationale une loi type qui, si elle est légiférée va assurer une meilleure réinsertion sociale des consommateurs de la drogue.
La consommation de la drogue est une réalité dans la sous-région Ouest-africaine. Afin de connaitre le mode de transit de la drogue, les effets sur la population Ouest-africaine, la commission Ouest-africaine de la commission de la commission globale pour les questions de drogue a procédé à une analyse de la situation dans l’ensemble de la région. Elle a élaboré un rapport qui a permis à la commission de proposer un projet type de loi. Après donc le lancement dudit rapport qui a eu lieu en début de semaine à Dakar, la commission globale pour les questions de drogue, avec à sa tête sa présidente, Ruth Dreifuss a remis le projet type de loi en question au président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé ce jeudi 13 septembre 2018. La présidente explique que ledit projet remet les choses d’une façon générale au centre de la politique en particulier la santé des personnes, leur sécurité. Elle confie qu’il propose des solutions qui sont des solutions alternatives à l’emprisonnement en particulier des jeunes qui à l’en croire, voient leur vie ruinée une fois emprisonné. Elle espère que le projet soumis au patron de l’Assemblée nationale, sera étudié par les parlementaires burkinabè.
Ruth Dreifuss rappelle que le travail effectué par la commission Ouest-africaine ne se limite pas aux questions de sécurité de transit de la drogue à travers la région, mais il s’intéresse également aux populations de la région. « La consommation de la drogue dans la région, aux effets de la santé de cette consommation en particulier les questions de transmission de maladie virale, mais aussi la désintégration sociale, la marginalisation de ces personnes » a-t-elle soutenu.
Thierry KABORE (Collaborateur)