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Chaque année l’église catholique fête la divine miséricorde, le deuxième dimanche de pâques. Pour le citoyen , affirmé deuxième dimanche peut porter à confusion car après pâques , le dimanche qui suit est en français facile le premier dimanche après pâques. Mais selon le décompte catholique, le jour de la pâques est compté comme étant le premier dimanche. Ainsi, automatiquement, le dimanche suivant est appelé deuxième dimanche de pâques ou dimanche de la miséricorde divine.
Mais pourquoi une t-elle célébration? En effet, pour mieux étayer la lanterne nous nous sommes renseignés auprès de l’abbé Evariste Sawadogo, vicaire à la paroisse Saint Jean Paul II de Lafiabougou. A l’en croire, la célébration de cette fête remonte à une adresse que le christ à exprimé à la religieuse nommée Faustine à Plock, le 22 février 1931.
Et cette volonté du christ, elle l’a transcrit dans son journal intime qui a été visité après sa mort. On a pu lire: » je désire que la fête de la miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes qui s’approcheront de la source de ma Miséricorde. Toute âme qui se confessera et communiera , recevra le pardon complet de ses péchés. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles se répandent les grâces, qu’aucune âme n’ai peur de s’approcher de moi , ses péchés seront-ils comme l’écarlate! écris ma fille que la fête de la miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier ». (PJ1517).
Qu’en est-il de l’institution de cette fête dans l’église catholique?
Le pape Jean Paul II a institué la fête de la Miséricorde pour toute l’église le 30 avril 2000, jour de la canonisation de la sœur Faustine. Au Burkina Faso, le cardinal Philippe Ouédraogo a effectué le déplacement au sanctuaire notre dame de la Miséricorde de Tengandogo pour la célébration. Avec des fidèles venus de divers horizons, ils ont prié pour la paix et demander d’abondantes grâces. Le cardinal Philippe Ouédraogo, pour sa part a plaidé pour plus de miséricorde en ces temps de souffrance. Il a également insisté sur le pardon, la charité et l’intercession des uns pour les autres.
En rappel notons que Sainte Fautine est celle-là qui a reçu l’appel du Christ à manifester la miséricorde divine au milieu des hommes, afin qu’advienne la paix dans ce monde miné par des maux tels l’insécurité et la souffrance. Dix-neuf ans après la canonisation de la sœur Faustine, carmélite et originaire de Pologne, le flambeau est gardé allumé par les dévots à la miséricorde divine.
Wendemi Annick KABORE
