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Après 48h de travaux consacré à la tenue de leur première assemblée annuelle, le Comité Interparlementaire du G5 Sahel ( CIP- G5 Sahel) s’est réuni à Ouagadougou les 12 et 13 mai 2019. Durant la rencontre, Ousseini Tini a remis le maillet de présidence du CIP-G5 Sahel à Alassane Bala Sakandé. Aussi, le secrétariat exécutif de cette institution est revenu au Burkina pour trois ans.
« Une institution de suivi des actions sécuritaires et de développement pour les pays membres du G5-Sahel », c’est sous cette thématique que le CIP G5- Sahel s’est réuni à Ouagadougou. Après les 48 heures de travaux, les participants ont décidé de la création d’un Secrétariat Exécutif. Il sera tournant et par ordre alphabétique des cinq (5) pays membres du G5. Ainsi, pour les trois première années le Burkina sera aux commandes du secrétariat exécutif en la personne de Bala Alassane Sakandé. “ Le Secrétaire Exécutif résidera à Niamey au Niger, siège du G5 Sahel” a laissé entendre l’honorable à cet effet.
Par ailleurs, l’honorable Sawadogo a annoncé dans le communiqué final que des commissions ont été mises en place. Ses dites commissions auront la responsabilité de rédiger le Règlement Intérieur et le Règlement Administratif et Financier dans 45 jours. Et pour Alassane Bala Sakandé, la structure a besoin d’aller très vite, car les questions sécuritaires n’attendent point.
« Le rôle du CIP-G5 Sahel est le même que les parlementaires jouent au niveau national. Ils votent le budget, contrôlent les activités et informent les populations sur les activités » a relevé le président de l’Assemblée Nationales du Niger, Ousseini Tini. En ce qui concerne l’aspect financier, Bala Sakandé et ses homologues ont signifié que pour l’heure, le CIP-G5 Sahel ne dispose pas de budget. La structure fonctionne sur le budget des différents parlements. Cependant, les parlements entendent créer des initiatives à leur niveau, allant dans le sens d’avoir des ressources financières. Cela devra s’étendre selon eux, à d’autres partenaires, où ils feront du lobbying.
En rappel, le CIP-G5 Sahel a été créé au Niger le 17 juillet 2018. Les statuts ont été adoptés le 13 décembre de la même année à Paris en France. Sur les cinq pays qui sont le Burkina Faso, Le Mali, le Niger, le Tchad, un seul n’a pas pu effectuer le déplacement de Ouagadougou. Il s’agit de la Mauritanie. A en croire Alassane Bala Sakandé, les invitations ont été envoyées sauf que les parlementaires Mauritaniens ne se sont pas signalés. Toutefois, qu’à cela ne tienne, les décisions prises engagent l’ensemble des cinq pays qui constituent le CIP G5 Sahel a rassuré Alassane Bala Sakandé.
Wendemi Annick KABORE