Ce vendredi 28 mai 2021 à Ouagadougou, l’État et les opérateurs économiques tiennent la quatrième rencontre régionale qui s’articule autours de la Zone de libre échange continentale en Afrique (ZLECAF). Ensemble, ils compte mettre à nu les difficultés qui entravent le développement économique du pays afin de formuler des recommandations pour faire du Burkina Faso un leader dans la zone UEMOA.
« L’accord de la Zone de libre-échange continental en Afrique (ZLECAf) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l’économie burkinabè », c’est sous ce thème que se tient la quatrième rencontre régionale dont l’objectif est de faire du Burkina Faso, un leader dans l’espace UEMOA. Pour le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, la quatrième édition des rencontres régionales se tient dans un contexte post électoral qui a vu la réélection du Président du Faso Roch Marc Christian KABORE qui, a renouvelé dans son programme quinquennal, le rôle primordial que doit jouer le secteur privé dans le développement socio-économique du pays.
Eu égard à la persistance de la crise sanitaire et sécuritaire qui impacte négativement les activités économiques dit le président de la délégation consulaire de la région du Centre El Hadj Amidou Ouédraogo, le secteur privé est appelé à accroître sa capacité de résilience. Ainsi, ces rencontres qui sont un cadre d’échanges entre les autorités locales et les acteurs du secteur privé régional viennent à point nommé, en ce sens qu’elles visent à trouver des solutions aux différentes contraintes qui entravent le développement des entreprises dans les régions. Ces difficultés sont liées au problème de la transformation des produits et de la fraude. « Quand il y a beaucoup de produits frauduleux sur le marché et que nos industries n’arrivent pas à transformer, cela est une difficulté qui handicap le développement économique », a laissé entendre Amidou Ouédraogo, connu sous le nom « Amidou carreaux ».
Alors, cette rencontre revêt une importance capitale surtout pour la région du Centre. En effet explique Amidou Ouédraogo, la région du Centre regroupe la majorité des opérateurs économiques du pays, soit environ 70%. « Les petits plats vont donc être mis dans les grands, avec l’accompagnement de l’État pour la mise en œuvre effective des recommandations à l’issue de cette quatrième rencontre », a-t-il indiqué. Vu donc le nombre élevé des opérateurs économiques de la région, les opportunités de développement, doivent être bien définies car impactant le développement de l’ensemble du pays, a conclu le président de la délégation consulaire de la région du Centre.
Mireille Bailly