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C’est autour du thème « Diaspora et promotion de la culture », que ces rencontres thématiques de la 24ème édition des Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) se sont tenues. C’était le Vendredi 29 Novembre 2019 dans la salle des fêtes de la mairie de Koudougou. Professionnels de la culture, acteurs de la diaspora, artistes et universitaires ont débattu sur le thème de l’édition subdivisé en trois sous-thèmes.
Les rencontres thématiques de cette 24ème édition des Nuits Atypiques de Koudougou (NAK), se sont proposées de réfléchir sur le rôle de la diaspora dans la promotion de la culture. Subdivisé en trois (3) sous-thèmes dont « la diaspora, une grande opportunité de promotion culturelle et artistique pour le Burkina Faso », « la diaspora burkinabè en RCI : quel rôle dans la promotion de l’amitié et de la coopération entre les peuples ? » et « le burkinabè de l’extérieur : Un ambassadeur culturel négligé ? », ce panel a été débattu par plusieurs hommes de culture et des acteurs de la diaspora burkinabè. Il s’agissait de Koudbi Koala, directeur des NAK, Adama Segda, conseillère technique au ministère en charge de la culture, l’artiste musicien Martin N’Terry et Gérard Koala de la diaspora.
Pour les conférenciers du jour, la diaspora représente une grande opportunité de promotion culturelle et artistique pour le Burkina Faso. Mais cette diaspora se subdivise en deux facettes, a fait ressortir Koudbi Koala : « Il y a des gens qui émigrent, et qui ne veulent pas entendre parler de leur pays ; ils sont une minorité. Mais il y en quand ils partent, dès le premier jour, ils se demandent ce qu’ils vont faire pour leur pays et leur famille. Ces derniers sont les plus nombreux ». Partir c’est bien, mais revenir et voir c’est mieux, a clamé le directeur des NAK. Pour lui, l’on doit promouvoir sa culture, tout en s’enrichissant de la culture de l’autre. Un facteur que les burkinabè de la diaspora ont bien compris, à l’image de Gérard Koala, promoteur du festival Ouaga New-York (FONY) : «Nous menons des actions culturelles qui nous rappellent que notre culture existe et qu’elle mérite d’être au-delà de nos frontières. Ces évènements culturels que nous organisons, nous amènent en tant que compatriotes à nous sentir burkinabè, dans un pays étranger. Et que nos enfants prennent cet exemple de par la manière dont leurs parents s’habillent, que ce soit en Faso Dan fani ou en Koko Donda, la manière de porter le foulard ou le pagne et même de par leur alimentation». Tous ces éléments font partie de cette mission de maintenir la culture du Burkina Faso qui nous est assignée, nous burkinabè de la diaspora, a expliqué le promoteur du FONY.
Martin N’Terry pour sa part, en tant qu’artiste chanteur de la diaspora installé aux États-Unis, explique que son objectif était d’avoir un groupe musical, pour promouvoir la culture burkinabè dans son pays d’accueil. Et cela est maintenant une réalité, a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que le défi des burkinabè de la diaspora est de travailler à ce que les pays d’accueil les connaissent, connaissent leur pays et leur culture.
Aziz KABORE (Correspondant)
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