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La commune de Dori dans le Sahel a lancé officiellement son projet d’urgence de renforcement de la cohésion sociale par la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires le lundi 3 février 2020.
Le Burkina Faso est confronté ces dernières années à des attaques terroristes avec un déplacement des populations de villages vers certaines villes. La commune de Dori capitale de la région du sahel qui accueille en parti ces déplacés veut contribuer à offrir des infrastructures qui vont répondre aux besoins des populations. C’est dans cette optique que le député maire Aziz Diallo et ses conseillers ont convié la population pour le lancement de son projet dénommé « projet d’urgence de renforcement de la cohésion sociale par la réhabilitation d’infrastructure scolaire et sanitaire » le lundi 3 février 2020.
Selon le Bourgmestre, il s’agira de la réhabilitation de huit écoles, cinq centres de santé, la mise en place de soixante huit commissions foncières villageoises et bien d’autres infrastructures. C’est un projet d’un montant de plus de 500 millions de FCFA, a indiqué le maire tout en souhaitant que la population puisse participer à la mise en œuvre du projet. Le gouverneur de la région du sahel Salfo Kaboré tout en saluant le bien fondé du projet a rappelé que plus de 2000 écoles sont fermées avec 10 000 maîtres et plus de 300 000 élèves qui ne partent plus à l’école. Il estime qu’avec la réhabilitation des locaux cela va contribuer à une amélioration du cadre sociale de la population.
Revenant sur la situation sécuritaire avec l’assassinat de 18 personnes le samedi 1er février à Lamdamol dans la commune rural de Bani , le gouverneur a rappelé que les forces de l’ordre sont sur le terrain pour sécuriser le village. Il a précisé que le chef infirmier de service du CSPS du village de Lamdamol a été froidement abattu alors qu’il revenait d’une rencontre à Dori. Il appelle la population à cultiver l’union sacrée afin qu’on boute le terrorisme au pays des hommes intègres.
Inoussa ZONGO (correspondant)
