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Le projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso (PRRIA) veut contribuer à minimiser les impacts des sécheresses et de la famine qui dévastent les populations et qui entravent les progrès économiques et sociaux. Pour cela, il a entrepris des réalisations aux profits des ménages vulnérables dans trois régions du Burkina Faso. Pour permettre aux membres du comité de toucher du doigt les réalisations faites sur le terrain, le projet PRRIA a organisé une visite de terrain ce jeudi 24 mai 2018 dans la province du Séno. C’est à Bani à une cinquantaine de kilomètre de Dori que les membres du comité du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso (PRRIA) ont commencé la visite des réalisations. Là, c’est un magasin de warrantage d’une capacité de stockage de 100 tonnes et de deux bureaux que le comité a pu visiter. Une réalisation qui va permettre à plus de 100 femmes de la localité de sécuriser leur production. Pour la secrétaire général de l’union des producteurs semenciers de Bani, Saouda Ly le magasin est d’une utilité importante car les femmes stockeront leur production et les vendront au bon moment.
Quant à l’entretient de l’ouvrage, elle a rassuré le projet que les femmes feront de leur mieux pour le garde en bon état. A Gangawal à une trentaine de kilomètre de Dori, 24 ménages vulnérables ont bénéficié de 96 petits ruminants. Pour ces derniers le projet PRRIA est pour eux comme un parent qui a su protéger ses enfants dans des circonstances pénibles. Car ces petits ruminants contribueront à l’amélioration de leur condition de vie. A Timbinli , une localité située a quelques encablures de Dori ,c’est un forage pastoral qui a été réalisé au grand bonheur des éleveurs. Pour le coordonnateur du projet Boukary Sawadogo, toutes ces réalisations contribuent à renforcer la résilience de la population. Apres cette visite de terrain le projet a tenu sa première session du comité de pilotage. La rencontre a permis de faire bilan d’exécution des activités de l’année passée et également la révision du programme de travail et du budget annuel.
Inoussa ZONGO (Correspondant)
