Rentrée scolaire 2020-2021 : des acteurs de l’éducation du Sanmatenga en concertation

Le Cadre de concertation provincial (CCP) du Sanmatenga a tenu sa 2^e session ordinaire de l’année en cours. C’était le vendredi 09 octobre 2020 à Kaya.

Plusieurs communications ont été présentées aux membres de cette instance provinciale de la région du Centre-Nord. Ainsi, en ce qui concerne la situation de la rentrée scolaire 2020-2021 de l’éducation préscolaire et primaire, le Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Sanmatenga (DPEPPNF-S), Moumini Ouédraogo a indiqué qu’à la date du 9 octobre 2020, sur un total de 726 écoles, 209 sont fermées. Et les Circonscriptions d’éducation de base (CEB) les plus touchées par la fermeture de ces temples du savoir sont les CEB de Barsalogho, Dablo, Pensa et Pissila, a-t-il poursuivi.

Dans son exposé, Moumini Ouédraogo a recensé quelques défis à relever pour une éducation inclusive et de qualité. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation des établissements scolaires situés dans les zones à haut défi sécuritaire, de l’appui psychosocial pour les Elèves Déplacés Internes (EDI) et leurs enseignants, de l’élaboration de curricula adaptés à l’éducation en situation d’urgence, de la réouverture des 209 écoles fermées, de la candidature des EDI aux examens scolaires et le recensement et la réinscription des élèves restés dans les familles.

Par rapport à la situation de la rentrée scolaire 2020-2021 dans les établissements post-primaires et secondaires dans la province, elle a été présentée par le Directeur provincial de l’enseignement post-primaire et secondaire du Sanmatenga, Alphonse Sayaogo. Dans sa communication, il a déclaré qu’à la rentrée scolaire 2020-2021, 17 établissements sont toujours fermés contre 19 rouverts dans les zones de Barsalogho (4), Pissila (12) et Kaya (3). « Cette réouverture a permis le retour de 3654 élèves dont 2045 filles », s’est-il réjoui. Néanmoins, Alphonse Sayaogo indique que des difficultés existent sur le terrain notamment l’insuffisance des salles de classes, de mobiliers, du personnel, l’hésitation de certains enseignants à rejoindre leurs postes et le non-retour des familles déplacées. C’est pourquoi, il a suggéré la création de classes supplémentaires, le complément du déficit en personnel, le redéploiement du personnel des établissements non-rouverts et la fusion des classes de certains établissements pour insuffisance d’effectifs.

Wendkouni Sawadogo (Correspondant)