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La composition d’un gouvernement est un acte politique. C’est une équation paramétrique qui fait appel à la compétence professionnelle, la fidélité, la technicité, la recherche de l’équilibre régional…
En dehors de 9 ministres sortants du dernier gouvernement, le Président du Faso a renouvelé sa confiance aux autres membres du gouvernement PKT pour mettre en œuvre ses actions.
Deux grosses pontes du parti au pouvoir (MPP) ont été retiré habilement du gouvernement : Simon Compaoré et Clément Sawadogo.Usure; repli tactique ou choix du rassemblement ? Le président Kaboré a aussi remercié son ministre de l’Economie et des Finances qui s’est montré dynamique à conduire des reformes. Rosine Coulibaly,l’argentière nationale a-t-elle fait les frais du front commun des bénéficiaires des fonds communs ?
Sy chérif avec son titre honorifique de Haut Représentant du Chef de l’Etat prend le commandement de la Défense paré d’un enjoliveur de « ministre d’Etat ». Sous la Transition, l’Homme a monté qu’il avait du cran. On attend ses preuves au pied de la troupe.
De grands espoirs reposent sur les épaules du Colonel en retraite Ousseni Compaoré nommé à la sécurité.. Nous avons foi que son expérience permettra de rechercher, traquer et neutraliser toutes ces personnes, qui endeuillent le Burkina.
Sans grande surprise, des personnalités comme Siméon Sawadogo, Alpha Barry, Eric Bougouma, Béchir Ismael, Seni Ouedraogo, Alkassoum Maiga, Harouna Kaboré continuent leur séjour au gouvernement. Il en est de même pour le ministre de la Justice, Réné Bagoro, rescapé de la Transition, qui est toujours dans les bonnes grâces de Roch Kaboré.
Les traditionnels partis politiques alliés (NTD, PAREN, UNIR PS, PDS…) ont été consultés et ils ont pratiquement proposé les mêmes têtes.
Vivement que cette une équipe gouvernementale soit plus opérationnelle, pour le développement économique et social de notre pays.
Bon vent aux nouveaux ministres!
Ag Ibrahim Mohamed
