Les compagnies de transport interurbain ont repris leurs activités quotidiennes, ce mardi 4 mai 2020, après un arrêt de travail d’un mois, une semaine et cinq jours. Cette fermeture faisait suite aux mesures restrictives prises par les autorités, pour contrer la propagation de la maladie à Coronavirus dans les sphères du pays.
Malgré la levée de la quarantaine des villes touchées par le COVID-19 qui permet la reprise du transport au Burkina Faso, les gares manquent de clients. En effet, si des dispositions nécessaires sont prises au niveau des compagnies de transport pour éviter une quelconque contamination, il n’y a pas assez de voyageurs pour cette première journée.
« Nous avons repris ce matin, mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Il n’y a pas de clients. On se demande si c’est l’effet de la quarantaine. De toutes les façons, nous allons attendre deux jours encore voir s’il y aura de la clientèle », déplore le chef de gare de la compagnie de transport STAF de Laarlé, Iliassa Ouédraogo. A la gare SBTA de Gounghin, c’est le même son de cloche : pas de passagers et la gare est presque vide. « Nous n’avons eu qu’un seul car qui a bougé pour Ouahigouya ce matin », a indiqué Iliassa Ouédraogo.
Concernant les mesures prises par les compagnies en question pour minimiser la propagation de la maladie, toutes personnes qui se présente à la gare est soumise à une procédure de lavage de mains et du port obligatoire du cache nez, avant d’y avoir accès. Après le lavage des mains et le port du cache nez, le client doit forcément se désinfecter les mains, avec une solution hydro alcoolique, avant de rentrer dans le car. En plus, monsieur Iliassa est d’avis avec la limitation des places dans les différents cars.
Comme il n’y a pas d’affluence pour le moment, dit Cheick Abass Ouédraogo du guichet d’enregistrement de STAF, « nous arrivons à contrôler le nombre de clients que nous gagnons ». Ainsi, même si toutefois il y a des clients qui n’ont pas de cache nez, à la gare STAF de Laarlé, Cheick Abass est chargé de la distribution de ceux (cache nez) que la compagnie a mis à sa disposition. Le souhait le plus ardent de ces chefs de gares, est qu’il y ait des clients, pour que les choses soient comme avant sinon, ça sera mauvais voire pathétique.
Nicolas Bazié
