Reprises des cours : effectivité non partagée dans la région des Cascades

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reprise des cours effective aux cascades

 Depuis le 1er juin, les élèves du Burkina ont repris le chemin de l’école. Dans la région des Cascades, si certains élèves ont pu rencontrer leurs professeurs en classe, pour d’autres par contre ce n’est pas le cas car ils n’ont pas pu faire cours.

Afin de constater l’effectivité de la reprise scolaire et la mise en place du dispositif pour contrer la Covid-19, le gouverneur de la région des Cascades ainsi que les directeurs régionaux de l’éducation nationale et de l’enseignement secondaire se sont rendus au lycée municipal Jacques Toulah de Banfora, à l’école primaire publique Tougouena A et B, l’école primaire privée Anne Marie Rivier. Le but de cette visite était non seulement pour encourager les élèves et les exhorter de se mettre au sérieux pour pouvoir réussir à leur examen et porter haut le flambeau de la région des Cascades.  Aussi, le gouverneur a interpellé les acteurs afin qu’ils fassent de leur mieux pour que les enfants puissent réapprendre et se préparer pour les différents examens. Selon le gouverneur, Joséphine Kouara Apiou/Kaboré, tout se passe bien dans l’ensemble. La preuve dit-elle : « dans tous les établissements où je me suis rendu, le constat est reluisant. Le dispositif de lavage de main est là et tous les élèves ont porté des bavettes ».

Si là où le gouverneur est passé, les élèves étaient en classe, ce n’était pas le cas au lycée provincial Lompolo Koné car les élèves étaient laissés à eux même. Youssouf Dramé, proviseur du lycée provincial Lompolo Koné,a noté que la rentrée devrait être effective pour les élèves de troisième et de terminale car les dispositifs respectant les mesures barrières (les laves main, les savons et les caches nez) ont été reçu. Aussi, tous les enseignants ont été réquisitionnés et tous doivent participer aux activités scolaires. Cependant, le souci relève de la F Synter qui dit qu’elle n’est pas satisfaite de la politique du gouvernement qu’elle estime catastrophique car il avait dit qu’il allait doter les enseignants et les élèves avec deux caches nez ; ce qui n’a pas été fait. Aussi, le syndicat dénonce le fait de n’avoir pas été associée à l’élaboration du nouveau calendrier scolaire qu’il, d’ailleurs n’approuve pas.

Zoundi Kiswendsida Désiré, professeur d’histoire géographie au lycée provincial Lompolo Koné, membre de la F Synter, déplore que les mesures ont été prises sans concerter le syndicat qui pourrait aussi proposer quelques choses étant donné que c’est une situation de crise. Le syndicat estime que cette manière de faire n’est pas une bonne méthode qu’il fallait adopter. Que le gouvernement parle de sauver l’année, or pour eux, on pourrait bien achever l’année au moment opportun et ce n’est même pas sauver mais achever l’année sans difficulté.  Pour le syndicat, il n’y a pas de problème pour la reprise mais il demande à ce que les mesures barrières soient respectées avant que les cours ne commencent, notamment deux masques par élève et par professeur.

Aristide Nombré (correspondant)

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