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La CENI a rencontré les osc, les décideurs politiques et religieux de la province de bougouriba ce vendredi 6 mars 2020. Les échanges qui se sont déroulés dans la salle des fêtes de la mairie de Diébougou, se sont portées sur la relecture de la liste électorale.
Lever les zones d’ombres par rapport au déploiement des opérateurs de kits chargés de la délivrance des cartes d’électeurs pour les populations, tel a été l’objectif de la rencontre avec la CENI et les forces vives de la province de la Bougouriba. Pour Yamba Malick SAWADOGO qui a conduit la délégation à Diébougou, la révision des listes électorales consiste pour la CENI à délivré des cartes d’électeurs pour tous ceux qui n’avaient pas les 18 ans les votes passés et qui ont des CNIB valides actuellement. Cette opération doit toucher le maximum de personnes car toute personne en âge de voter doit se faire enrôler. Durant une dizaine de jours, on doit pouvoir atteindre cet objectif, a-t-il mentionné.
Il faut savoir que les travaux de délivrance débutent le samedi 07 mars jusqu’au 18 mars prochain et environ 200 opérateurs sont déjà sur les sites. Pour ceux qui ont leurs cartes d’électeurs perdues, ils doivent simplement faire une demande de duplicatas et pour ceux qui ont changé de localité après s’être enrôlés doivent faire une demande de transfert de zone. Mais bien avant, il faut être détenteur d’une CNIB en cours de validité. Yamba Malick SAWADOGO termine en disant que si chaque y donne du sien ce sera un véritable succès et a invité surtout les différents leaders à s’approprier de cette opération pour éviter que les gens ne s’enrôlent dans plusieurs sites.
Les leaders politiques, eux s’inquiètent surtout du temps que prend l’acquisition de la carte d’identité. Pour eux beaucoup n’auront pas les CNIB; par conséquent ne pourront pas se faire enrôler. Donc la CENI doit revoir le nombre de jours pour permettre à tout le monde de s’acquitter de leur devoir citoyen.
Les leaders religieux et les osc quant à eux, ils pensent que toute réussite passe d’abord par la base. Chaque acteur doit être vigilant sur le terrain. Vu l’insécurité qui frappe le pays, on doit tout faire pour éviter les fraudes électorales. Le Burkina doit être un exemple à travers ces élections du 22 novembre prochain. En clair, on doit avoir des élections transparentes équitables et apaisées. Avant de quitter la salle, chaque acteur a pris l’engagement de travailler pour qu’à la fin chacun soit fier. Ainsi, durant dix jours les populations de la province de la Bougouriba doivent donner un sens à la révision des listes électorales.
Tchirbatian Dabiré (correspondant)