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Riz made in Burkina : les normes de qualités expliquées aux acteurs

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L’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ) veut améliorer la qualité du riz ‘’made in Burkina’’. A cet effet, elle organise une formation depuis ce 25 mars 2019 à l’endroit de ses membres à Ouagadougou. Objectifs: contribuer au renforcement des connaissances des étuveuses de riz sur les normes de qualité du riz, ses produits dérivés, les structures d’analyse agro-alimentaires afin de répondre aux normes et standards des marchés institutionnels.

Selon les agronomes, la qualité de tout produit transformé est liée au respect d’une certaine procédure de transformation depuis l’approvisionnement de la matière première jusqu’à la commercialisation du produit fini. Pour le maillon transformation du riz étuvé, le processus de transformation du produit doit également respecter un process d’étuvage à travers les normes et qualité du riz, d’où la nécessité de connaître et de diffuser ces informations dans toutes les unions membres de l’Union Nationale des Etuveuses de Riz du Burkina (UNERIZ).

A cet effet, une formation des unions membres s’est avérée nécessaire car les enjeux de la commercialisation exigent un riz étuvé de qualité. « Cette année, nous avons rencontré d’énormes difficultés avec nos clients notamment dans la livraison du riz, les marchés de la SONAGESS. Ces difficultés sont liées entre autres à la qualité, au taux d’humidité, d’impuretés »,explique Ibrahima Zerbo, responsable commerciale de l’UNERIZ. Selon lui, cette formation vient rappeler aux étuveuses les bienfaits d’un riz sain. Toute chose qui confirme les appréciations de Mariam Kaboré membre de l’union et bénéficiaire de la formation. « Le formateur nous a montré des techniques de séchage pour améliorer la qualité du riz. Aussi avec les nouvelles machines que nous avons obtenues, nous pensons être à mesure de rendre propre notre riz pour le consommateur final » s’est-elle réjouie. Elle souhaite par ailleurs que l’accent soit mis sur la communication pour convaincre davantage le consommateur de la qualité du riz.

Solange Paré, SG de l’UNERIZ quant à elle estime que pour une première du genre, ce type de formation doit être pérenne pour montrer aux femmes l’importance du riz non seulement au niveau du consommateur mais aussi pour l’économie nationale. « La formation nous galvanise à améliorer la qualité du riz pour être compétitif sur le marché. A mon avis, la formation est très bien pensée » a-t ’-elle confié.
En rappel, cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet : « Projet d’Appui aux Etuveuses de Riz du Burkina » (PAERIZ), à travers l’appui financier du CECI-PAERIZ en partenariat avec l’UNERIZ.

Mireille Bailly

Flore KINI

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