De novembre à février 2018, les différentes unités de surveillance, ont mis la main sur 42 060 kg de drogue. Il s’agit de la cocaïne, de la méthamphétamine, de l’héroïne et du cannabis qui sont des produits dont la production, la commercialisation la détention et la consommation sont interdites par les lois et les règlements en vigueur au Burkina Faso. L’action de la douane vise alors à protéger l’éducation des jeunes et le bien-être de la population burkinabè à travers ces saisies. Le bilan des actions menées à eu lieu ce vendredi 23 février 2018 à Ouagadougou.
Une des missions régaliennes de l’administration des douanes est d’assurer la protection sociale, sécuritaire et sanitaire des populations. En plus de cela elle se donne pour mission de communiquer sur ces tache afin de toujours mettre l’opinion public au diapason des choses. C’est à cet effet qu’elle fait état de la saisie de 1400Kg de cocaïne, 10900kg du méthamphétamine, et 14,380kg d’héroïne. Le plus gros butin que la douane a pu mettre la main de novembre à février est le cannabis communément appelé chanvre indien de 15380Kg. La production, la commercialisation, la détention et la consommation des produits ci-dessus sont interdites par la loi.
Les actions de saisie visent la protection de la santé publique, les démantèlements de circuits de distribution et la distorsion des sources de financement d’entreprises maffieuses et terroristes. Pour le directeur des enquêtes douanière, inspecteur Laurent Blaise Kabore, le Burkina Faso par le passé est un pays de transit mais de nos jour il est un pays consommateur de drogue. Ces effets sont malheureusement très nocifs sur la santé des consommateurs et également sur le rendement des élèves dans les établissements scolaire. Il appel par ailleurs à la vigilance des uns et des autres afin de venir à bout de ce fléau. Jusqu’à ce jour la main n’a pas été mise sur le cerveau de ce type de trafic.
Mireille BAILLY (stagiaire)