Salon du Livre Africain de Koudougou (SLAK) : ‘’Je vous invite à la lecture car ça nourrit l’âme’’, Jean Samuel Tiendrebéogo

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3- Les- invitent- visitent- les- stands- d’exposition- des- livres-SLAK

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La 3ème édition du Salon du Livre Africain de Koudougou (SLAK) a ouvert ses portes le jeudi 29 novembre 2018 au Musée Rayimi situé au quartier Issouka de Koudougou. Ce salon initié par Tiraogo Maxime Ily, s’est tenue du 29 novembre au 2 décembre 2018, et a été marqué entre autres par une exposition vente de livres, un panel, une conférence et une soirée dédicace qui a permis à terme de faire la promotion du livre et de la littérature burkinabè et francophone. Cette troisième édition a été placée sous le patronage de Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et le parrainage de l’écrivaine Monique Ilboudo.

Vitrine de la promotion des œuvres littéraires et des écrivains, le Salon du Livre Africain de Koudougou (SLAK) se tient depuis 2016. Il a été organisé dans un contexte marqué par le désintéressement de la lecture et des œuvres littéraires au profit des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Toute chose qui malheureusement a fait perdre au livre sa valeur didactique et formative. C’est au regard de ce constat, que le SLAK se tient. Une activité selon ses organisateurs, qui vise entre autres à faire découvrir les auteurs africains en général et ceux burkinabè en particulier ainsi que leurs œuvres littéraires, à sensibiliser la jeunesse sur l’importance de l’écrit dans la conservation de nos valeurs et traditions face à la mutation de l’ordre social et aussi à encourager et stimuler la création littéraire au niveau de la jeunesse.

1- Quelques -livres -exposés Pour cette 3ème édition le thème retenu est : « La lecture, un puissant complément d’éducation et de formation personnelle ». Un thème qui a tout son sens, selon le promoteur du SLAK, Tiraogo Maxime Ily : «Le message que nous voulons faire passer en prenant ce thème, c’est juste pour dire au public et à toute la population qu’à l’heure actuelle on ne peut pas se passer de la lecture, on ne peut se construire sans la lecture. C’est vrai que la littérature africaine n’est pas que seulement écrite, elle est également orale mais nous savons qu’à l’heure actuelle pour que cette littérature orale puisse résister il faut que la littérature écrite l’accompagne».

L’organisation de l’édition n’a pas été une chose aisée, a reconnu le promoteur, mais sa passion pour le livre l’a aidé à transcender toutes les difficultés : ‘’ Je reconnais que l’organisation de cette 3ème édition n’était pas aussi facile, mais avec la passion qu’on a pour le livre et la lecture ainsi que l’accompagnement des bonnes volontés, c’est cela qui nous a permis cette année de l’organiser. Il n’y a rien de plus fort que la passion, quand on a une passion on ne s’arrête devant rien’’.

Les invités à l’image de l’écrivain invité d’honneur, Jean Samuel Tiendrebéogo, et de Kadré Sawadogo, directeur régional de la culture, des arts et du tourisme du centre-ouest représentant le ministre Abdoul Karim Sango, ont tous été unanimes sur l’importance du livre et de la lecture. Cependant, force est de reconnaitre le recul de l’engouement autour de la lecture. Un recul qui s’explique selon certains lecteurs par la cherté des œuvres littéraires. Une raison que l’écrivain Jean Samuel Tiendrebéogo ne partage pas. Pour lui, l’intérêt du livre doit primer et doit être mis en avant : « Il faut que celui qui veut se former réellement s’intéresse à la lecture parce que c’est avant tout, dans la lecture que les gens peuvent acquérir de nouvelles connaissances. Les connaissances qu’on acquiert à la télé, à la radio, c’est très bien mais on oublie vite par contre quand on lit, ça reste beaucoup plus dans la mémoire et on a toujours son œuvre à coté pour consulter après’’. J’invite donc les uns et les autres à la lecture, car elle nourrit l’âme ; a conclu l’écrivain invité d’honneur et par ailleurs auteur de l’œuvre ‘’Petit-fils d’esclave ou le destin d’un esclave au Moogo’’.


Aziz KABORE (Correspondant)

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