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« Contribution du commerce électronique pour l’émergence des économies africaines », c’est sous ce thème que se tiendra la deuxième édition du salon E-Commerce. « En termes simples, le E-commerce se définit comme étant des échanges commerciaux à distance à travers les réseaux sociaux » à en croire, Anselme Salomon Mano, directeur de E-Commerce Ouaga. Selon lui, ce salon a pour objectifs de contribuer à la promotion des TIC au Burkina Faso, développer la synergie, la coopération et la saine concurrence entre les entreprises.
Il faut noter que plusieurs pays africains prendront part à ce salon, notamment la Cote- d’ivoire, le Togo, Mali, Niger, le Benin, le Ghana, le Sénégal, le Congo Brazzaville, etc. Quant au Rwanda, il prendra part à ce salon en tant que pays invité modèle avec à son actif 12 exposants qui viendront faire valoir leur savoir-faire en matière de E-commerce. « Le choix de ce pays n’a pas été fait de façon fortuite » a confié le promoteur. Nous avons le Rwanda comme pays invité modèle à cette seconde édition, car c’est un pays modèle d’application du numérique. C’est un pays qui a l’avantage d’être africain, qui a développé des solutions adaptées au contexte africain, et il est de bon ton qu’il vienne partager avec nous son expérience ». Pour la présente édition, 52 exposants, viendront de divers horizons d’Afrique et exposeront à travers un village d’exposition.
Par ailleurs, les activités phare qui marqueront ce salon sont entre autres, des panels, conférences, visites de stands, business forum. « Le pays invité modèle sera au rendez- vous pendant une demie journée où il partagera son expérience et effectuera des transferts de technologies » a relevé Salomon Mano.
Sur les raisons pour lesquelles le E-commerce est encore méconnu du public burkinabé, Salomon Mano a laissé entendre que « Le E-commerce se porte bien au Burkina Faso même si’ il est en train de naitre, la preuve quand vous allez sur facebook vous voyez bon nombre de sites de vente, sauf que c’est de la vente informelle ». Il renchérit « Le E-commerce n’est pas encore dans nos habitudes mais ça viendra. Le défi c’est de pouvoir adapter l’expérience du E-commerce à nos habitudes. Vous savez que chez nous ici nous voulons toucher la marchandise d’abord avant de payer, alors que l’essence du E-commerce c’est de payer à distance et de ce faire livrer par la suite.
L’innovation majeur de cette deuxième édition est le E-campus, qui formera 500 jeunes au travers de cinq modules sur les questions de E-commerce et bien d’autres pour leur permettre de devenir des E-commerçants.
Flore Kini (Stagiaire)
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