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« Le sous-secteur de l’électricité est confronté à un déséquilibre persistant entre l’offre d’énergie et une demande forte qui correspond à un taux annuel d’environ 13%. » dixit François de salle Ouédraogo directeur de la Société Burkinabè d’électrification. Pour tenter de remédier à cette préoccupation des initiatives ont été prises. Il s’agit de l’augmentation de 70%MW du niveau d’importation d’énergie de la côte d’ivoire depuis l’année écoulée. Malgré tout le déficit persiste et cette année elle s’élève à 50MW. Face à cette situation et dans le souci de réduire encore le déficit, et les effets inconfortables induits par le raisonnement de la déserte d’énergie dans les grands centres de consommation, la SONABEL intensifie ses dispositions. Il s’agit notamment du lancement d’une campagne de communication sur le déficit prévisionnel, l’efficacité énergétique ainsi que la maitrise de l’énergie. Aussi elle compte sécuriser l’approvisionnement des centrales en combustibles. Egalement sécuriser et fiabiliser les réseaux de transports et de distribution. Enfin coopérer avec des auto-producteurs.
Malgré les dispositions, cette année aussi les délestages vont se faire sentir. François de salles Ouédraogo, directeur générale de la SONABEL pense qu’ensemble si l’énergie n’est pas gaspillée la population pourra avoir de l’électricité. Le programme des délestages sera publié afin que chacun des usagers puissent prendre des dispositions pour se prémunir des dégâts que ces coupures de courants vont engendrer.
Mireille Bailly (stagiaire)
