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« Nous demandons pardon à tous ceux qui ont été choqués par le manque de ressemblance entre la statue et la personne dont elle est censée refléter l’image ».Luc Damiba est formel, la statue de Thomas Sankara est perfectible. L’idée de dévoiler provisoirement la statue répond au souci de le faire coïncider avec le cinquantenaire du FESPACO (festival panafricain du cinéma de Ouagadougou) auquel le président révolutionnaire a donné un éclat international. Le CIMTS qui apprécie « la grande vigilance » de l’opinion, indique que l’ancien président Ghanéen parrain du mémorial, a rencontré le président Kaboré en vue du perfectionnement de la statue.
Du reste, les souscriptions sont rouvertes et Nathalie Yam, représentante du parrain, appelle l’opinion qui a fait montre de son intérêt pour la vision de Sankara, à concrétiser cet intérêt en mettant la main à la poche pour donner une statue digne du « patrimoine mondial de l’humanité » qu’est Sankara. De ce fait, le CIMTS promet la transparence ainsi que des comptes rendus réguliers des futures actions du CIMTS.
Qu’à cela ne tienne, « le fait que la statue soit dévoilée a permis aux familles des victimes de faire le deuil de leurs proches » estime Luc Damiba. Le CIMTS dit enregistrer des promesses en nature et en espèces de valeurs respectives d’un milliard et de 30 millions, le parrain et le CIMTS s’engagent à donner une statue qui reflète la vision de Thomas Sankara.
Soumana LOURA
