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La confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et le syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) ont organisé conjointement une conférence publique ce samedi 13 avril 2019 au palais de la culture Jean Pierre Guingané.
Pour les organisateurs, la conférence se veut être une tribune d’échange des acteurs de la santé pour faire l’état des services de la santé humaine et animale au Burkina Faso.Le monde de la santé connaît d’énormes difficultés et ce n’est pas Konfé Hamadi Secrétaire exécutif du SYNTSHA qui en dira le contraire. Au cours de la conférence publique organisée le samedi dernier, les acteurs du monde la santé ont peint le tableau en noir. En effet au titre des difficultés, il est à relever la faiblesse du budget alloué au financement de la santé. Selon les conférenciers, le taux de financement est de l’ordre de 11,89%. Aussi le nombre de formations sanitaires répertoriées en 2017 dépasse le nombre de médecins formés. Il n’y a que 1363 médecins recensé pour 2216 formations sanitaires. « Nous avons voulu échanger sur l’état des formations sanitaires car même s’il y a des efforts qui sont fait, vous pouvez constater quelques manquements. Pas parce que les gens sont incompétents, pas pace qu’ils ont un manque de volonté à travailler mais parce qu’ils manquent d’outils pour travailler. Nous pensons donc qu’il était important qu’on s’asseye pour trouver une solution »a renchéri Hamadi Konfé.
Pour remédier cette situation de précarité le SYNTSHA propose comme solutions que les autorités priorisent le secteur de la santé et augmente le budget alloué au secteur. « Nous avons des équipement en mauvais état qu’il faut réparer au profit de tous » a expliqué le secrétaire administratif. Aussi il préconise la culture de la sanction dans tous les secteurs d’activité. Faut-il donc sanctionner le SYNSHA qui a tenu sa grève qui a entrainé des pertes en vie humaine? A cette question Hamadi Konfé demande à ce qu’on fasse la part des choses.« Si on sanctionne injustement une personne jusqu’à demain, nous allons nous lever contre cela»prévient-il.Par ailleurs les attendes des organisateurs de cette conférence publique est une réelle prise de conscience de la population sur l’état des formations sanitaires et pourraient déboucher sur les des doléances autorités pour qu’elles soient plus regardant.
Mireille Bailly
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