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Santé : Quatre nouveaux neurochirurgiens dans l’arène de la médecine burkinabè

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Les personnes victimes des accidents graves de la circulation de la route se retrouvent le plus souvent avec la tête ou la moelle épinière mortellement touchée. Or, dans la médecine burkinabè, il n’y avait que trois neurochirurgiens qui sont capables de faire des interventions dans des cas pareils. Mais, quatre (4) nouveaux neurochirurgiens en fin de formation et aptes à servir le pays ont été présentés, le 7 février 2020, dans la ville de Ouagadougou, lors de la sortie de la première promotion de neurochirurgiens entièrement formés au Burkina Faso. Ces hommes en plus des trois anciens auront sur leurs épaules, l’espoir de plus de 17 millions de Burkinabè.

Après avoir été formés pendant cinq années consécutives dans des conditions difficiles, quatre nouveaux neurochirurgiens se sont dits prêts à apporter leur pierre, à l’édifice de la nation. « Avec les compétences que nous avons acquises, nous saurons faire face aux défis qui vont se présentés », a laissé entendre Aboudalaye Thiombiono, représentant des impétrants. Lorsqu’un accident se présente, la tête est la première a touchée le sol. Aussi, la pathologie malformative chez l’enfant survient toujours dans les sociétés défavorisées.

Vu ce constat, Abdoulaye Thiombiono croit que la neurochirurgie a sa place au Burkina Faso. Certes, ces nouveaux impétrants ont les compétences nécessaires, mais selon les propos de monsieur Thiombiono, il faudra aussi un accompagnement de la part l’autorité administrative et politique, pour qu’ils puissent faire leur travail dans des conditions optimums.

La ministre de la santé Claudine Lougué dans son intervention a rassuré les nouveaux neurochirurgiens que son département va travailler, quant à l’améliorer des conditions de travail des agents de la santé. « Nous n’avons donc pas peur de les employer dans des conditions difficiles », a-t-elle dit. Même si les équipements de la neurochirurgie sont assez chers, madame Lougué a la conviction que le gouvernement trouvera une solution au problème.

A l’écouter, cela est dû au fait que le Burkina a un problème de déficit budgétaire, à cause du phénomène du terrorisme qui a réorienté le budget. Durant les cinq ans de la formation, les nouveaux agents de la santé ont bénéficié, chaque année, des connaissances d’un formateur français ainsi que des formateurs de la sous-région, sur le plan pratique que théorique.

Nicolas Bazié

Michel Caboré

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