Santé : santé mentale, parlons-en !

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La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée chaque 10 octobre en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique aux questions de santé mentale et de mobiliser les énergies en faveur de la santé mentale.

La santé mentale, est selon l’OMS est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladies ou d’infirmité. Cette année, la commémoration se tient sous le thème « Prévention du suicide ». Un thème qui se justifie par le fait que toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours. Ce qui est d’ailleurs alarmant. Au Burkina Faso, nous constatons des cas de malades mentaux, mais nous n’avons pas de données estimatives de la situation.
Chaque année, ce n’est pas loin de 800 000 personnes dans le monde qui mettent fin à leurs jours et d’autres, plus nombreuses encore, qui font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans. Or sans santé mentale et sans bien-être, il n’y a pas de vraie santé.

Les causes

L’on distingue les troubles dépressifs majeurs caractérisés par un ou plusieurs épisodes dépressifs, les troubles dysthymiques considérées en tant que dépressions chroniques, mais qui sont moins sévères que les dépressions cliniques, et les troubles dépressifs non spécifiés qui sont des troubles de l’adaptation avec humeur dépressive ou des troubles de l’adaptation avec humeur à la fois anxieuse et dépressive. Certains cas sont liés à l’hérédité car génétique. D’autres cas surviennent suite à la dépendance des stupéfiants tels que l’alcool, le cannabis la cocaïne, les somnifères ou tranquillisants. Et une chose est certaine, les événements de la vie tels que la perte d’un proche, le divorce, une maladie, la perte de son emploi ou tout autre traumatisme peuvent déclencher une dépression chez les personnes prédisposées à la maladie. De même, les mauvais traitements ou les traumatismes vécus dans l’enfance rendent plus vulnérable à la dépression à l’âge adulte et il peut y avoir plusieurs types de troubles dépressifs. Toutefois, l’on peut guérir de la dépression. En effet 90% des cas de dépression peuvent être guéris ou à défaut équilibré si la maladie est bien diagnostiquée ; le traitement pouvant aller de la prise d’antidépresseurs à la psychothérapie, c’est-à-dire le traitement par l’entretien, l’éducation du patient à connaître sa maladie et son traitement.

La dépression et ses conséquences sur l’économie mondiale

Le terme « dépression », est souvent employé à tort dans le langage courant pour décrire les inévitables périodes de tristesse, d’ennui et de mélancolie que nous sommes tous appelés à vivre à un moment ou à un autre. En effet, tous autant que nous sommes, chacun peut traverser des périodes de tristesse, de solitude ou de malheur qui font partie de la vie normale. Mais la dépression en tant que maladie se caractérise, certes, par une grande tristesse, mais pire par un sentiment de désespoir, une perte de motivation et de faculté de décision, une diminution du sentiment de plaisir, des troubles alimentaires et du sommeil, des pensées morbides et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant qu’individu conduisant au suicide.

Mireille Bailly

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