Les déclarations post électorales au Burkina Faso continuent d’être faites tant du côté d’observateurs que de candidats de partis politiques. Ce samedi 28 novembre 2020, au cours d’un entretien avec la presse, le candidat de l’Organisation des peuples africains -Burkina Faso (OPA-BF) Me Segui Ambroise Farama dans sa déclaration, a fait savoir qu’il n’est pas satisfait des résultats proclamés par la CENI, à cause des irrégularités qui ont émaillé le vote.
« L’OPA-BF ne se satisfait pas des résultats des élections parce qu’ils sont en deçà des attentes qu’elle s’était fixée », indique le candidat Me Ambroise Farama qui avance que, des irrégularités ont entachés le processus électoral. Il a cité entre autres les surcharges sur les procès verbaux, le transport non sécurisé des urnes, les erreurs de décompte, la suppression illégale de bureaux de vote et l’absence de certains documents du processus électoral. Ce sont des manquements qui selon lui, devraient être décriés par les acteurs politiques.
En plus de cela, au regard de la défaillance de la CENI, qui semble avoir du mal à reconnaître les imperfections dans l’organisation des élections, le candidat de l’OPA-BF demande à ce que l’équipe actuelle démissionne. « Nous leur demandons en toute responsabilité de démissionner, pour qu’une nouvelle équipe crédible puisse être installée, afin de préparer sans suspicions aucune, les élections municipales », a-t-il dit.
Cependant, les électeurs semblent avoir dans leur majorité absolue, décidé de reconduire la gouvernance dont ils ont été témoins, pour les cinq années à venir, soutient Ambroise Farama. Il dit donc être au regret de constater que les populations ont été formées pendant des décennies, à rechercher et à se contenter de profit immédiat même dérisoire, à la tête du client.
« Si c’est Roch Marc Christian Kaboré qui est définitivement déclaré vainqueur du scrutin présidentiel par le conseil constitutionnel, il aura nos félicitations », a souligné Me Ambroise Farama, répondant à la question d’un journaliste. Et d’ajouter qu’il est prêt à contribuer au développement du Burkina Faso. Par conséquent, si le nouveau président élu à besoin de leurs services, ils répondront présents.
Nicolas BAZIÉ
