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Pour faire échec au terrorisme et défendre le drapeau national, nos populations doivent conserver cette bravoure et cette détermination dont elles ont fait montre dans un passé récent. Par sa profondeur sémantique notre hymne national, le Ditanyè, est la feuille de route pour triompher de la rapacité. Essayer chaque jour, tomber souvent, flancher parfois, mais garder courage, résister encore et vaincre toujours.
La nation continue de payer un lourd tribut au terrorisme. Seul un peuple debout et une armée structurée sont capables d’assurer la paix et la sécurité des personnes et des biens. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous organiser en résistance populaire pour mieux nous défendre. Pour chercher à diriger un pays il faut faire en sorte que ce pays existe.
Il est temps de transformer les discordes cacophoniques de notre mentalité en une mélodieuse symphonie patriotique. Lutter ensemble pour créer d’abord, les conditions de retour de la présence de l’Etat sur l’ensemble du pays. Rétablir l’autorité de l’Etat par la présence effective des maires et des préfets dans les régions affectées par les violences, rouvrir les écoles pour endiguer l’obscurantisme. Le pays est caillouteux mais chacun est un sculpteur de l’espoir d’un Faso stable et prospère.
Ag Ibrahim Mohamed