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Le climat qui prévaut actuellement dans l’ancienne majorité est à la limite de l’euphorie. Sur fond de regret de l’ex président Compaoré, l’ancien parti au pouvoir a mis les petits plats dans les grands pour effectuer sa rentrée politique. Dans le scénario, ils n’ont pas encore réalisé qu’ils sont maintenant devenus des opposants…Quel désordre n’ont-ils pas semé dans ce pays et au-delà dans la sous-région ?
Dans la lucarne judiciaire, les interrogatoires du procès du coup d’Etat de septembre 2015 tirent à leur fin. Sur les 84 accusés, il reste le passage à la barre des tristement célèbres généraux Bassolet et Diendere. Si personne ne veut porter le casque du putsch, Il y a néanmoins de moins en moins de doutes dans les communications interceptées !
En plus du sentiment d’insécurité, les remous sociaux qui s’annoncent, risquent de compromettre l’intérêt des investisseurs pour notre pays. Ceci dit, qui peut nier que l’actuel président du Faso gère une situation qui pourrissait depuis longtemps et se trouve en charge d’un héritage de mal gouvernance ?
Il ne se passe plus une semaine sans que le pays ne soit agressé. Les forces de défense et de sécurité sont déployées sur tous les fronts pour traquer l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement. Nos soldats ont besoin de notre soutien et de notre collaboration ! Nous avons connu la révolution Sankariste, nous avons chassé une dictature féroce par une insurrection que beaucoup de peuples africains nous envient mais nous manquons d’intelligence collective ! Quel que soit notre chapelle, il faut revenir sur l’essentiel : Le Faso, le nôtre !
Un poète s’exprimait en ces termes: “Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. Serrons-nous tous autour de la République en face de l’invasion, et soyons frères. Nous vaincrons”.
Mais comme c’est proche 2020….
Ag Ibrahim Mohamed